-
Après la France, la Finlande considère le Plan marocain d'autonomie comme “une bonne base pour une solution” à la question du Sahara
-
13,7% , c'est énorme ! Le taux de chômage défie indéfiniment gouvernement et secteur privé
-
La Finlande loue l'Initiative Royale pour favoriser l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique
-
Clôture à La Mecque de la 9ème Conférence des ministres des Awqaf et des Affaires islamiques
-
Le SNPM qualifie de "vicieux" et d'"inexact" le communiqué de la FIJ sur la Grâce Royale accordée à des journalistes
La Fédération des associations nationales des retraités du Maroc (FANAREM) vient de publier un long communiqué dans lequel elle déplore son absence de cette Caisse.
Cette Fédération qui regroupe, entre autres, des retraités des établissements publics et semi-publics dont les caisses internes ont défrayé la chronique et qui continuent à peser lourdement sur la gestion financière de ces entreprises, est entrée en lice pour dénoncer la très faible revalorisation de la pension CIMR.
Ce communiqué vient d’être publié au moment où les véritables adhérents de la Caisse se félicitent de l’avoir vue échapper aux mailles de la loi sur les assurances et de s’être engagée sur une voie meilleure que celle des caisses de retraite publiques comme en attestent les résultats des dernières études actuarielles rendues publiques. Alors qu’elle aurait dû monter au créneau pour dénoncer la gabegie qui a caractérisé la gestion des caisses de retraite de ses différents membres, la FANAREM s’est attaquée à la revalorisation des pensions CIMR qui passera de 0,7% à 1%. Une revalorisation qui a été, selon ladite Fédération, à l’origine d’une perte vertigineuse du pouvoir d’achat des retraités CIMR.
Tout en soulignant que la trop faible revalorisation des pensions n’est que la partie visible de l’iceberg, la FANAREM accuse la CIMR d’avoir engagé des réformes à l’origine d’une dégradation planifiée du pouvoir d’achat des retraités par rapport à celui des actifs.
Continuer, parallèlement à une communication ambiguë, à rejeter toutes formes de représentativité des salariés et retraités, au sein des instances dirigeantes de la CIMR est une véritable provocation, indique la même source.
Une question s’impose au vu du timing choisi par la FANAREM pour rendre public son communiqué. Les négociations et les concertations sur l’avenir des caisses de retraite au Maroc se trouvant à la croisée des chemins, d’aucuns pourront croire que l’intervention de cette fédération est soumise à des visées autres auxquelles on devrait s’attendre.