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Ce rendez-vous cinématographique est le fruit de la collaboration entre l'Ambassade de France au Maroc, la Cinémathèque de Tanger, l'Instituts français de Rabat ainsi que les Institut français du Maroc. A Casablanca, c'est au Théâtre 121 de l'Institut français que sera célébré cet événement, du 14 au 18 mars prochain.
«La Quinzaine des réalisateurs constitue une vitrine de cinémas du monde sans compétition ni censure et reste étrangère à toute considération diplomatique. En prenant en compte pour seul critère de ses sélections, l'expression d'un talent singulier et d'une écriture cinématographique originale», expliquent les organisateurs. Une démarche on ne peut plus particulière qui vise à contribuer à «l'émergence des cinémas indépendants ou marginaux, comme des films populaires», soulignent-ils.
Pour fêter comme il se doit les quarante ans de cette prestigieuse section, l'Institut français de Casablanca a sélectionné huit films d'excellente facture, réalisés ces vingt dernières années par des cinéastes de talent, aux parcours différents et issus de divers pays. Des productions dont la trame devait attirer les regards des spectateurs et tout particulièrement des amoureux des cinémas nourris par une écriture originale.
Seront projetés dans le cadre de ces festivités, les films : « La Promesse » (1995), « La Vie sur terre » (1997), « El Dorado » (2008), « Les Yeux secs » (2003), « Sud » (1999), « Noces en Galilée » (1987) et « Lumumba » (2000). Egalement au programme, la projection de « 40/15 » du cinéaste Olivier Jahan. Comme le suggère son intitulé, cette production française (1h37) a été réalisée à l'occasion des 40 ans de la Quinzaine. Et pour cause, le film retrace l'histoire de la section parallèle du prestigieux Festival de Cannes.
L'accès aux différents films est libre d'accès.
Réalisé par Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne, «La Promesse» (Belgique/Luxembourg/France) évoque les rapports père-fils à travers l'histoire d'Igor, apprenti-mécanicien et fou de karting. Et de Roger impliqué dans l'immigration clandestine. A cause d'une promesse, Igor qui est plongé dans des combines de son père, va devoir choisir.
« La Vie sur terre » (Mauritanie/Mali/France) d'Abderrahmane Sissako revient sur la relation jamais apaisée entre l'Afrique et l'Europe.
« El Dorado » est une production franco-belge signée Bouli Lanners. Le film raconte l'histoire d'Ivan, dealer de voitures vintages, qui se prend d'une étrange affection pour le jeune Eli qu'il a pourtant surpris en train de le cambrioler.
La trame du film franco-marocain, « Les Yeux secs » de Narjiss Nejjar, se déroule sur une terre berbère. Dans un village où les femmes offrent leur corps aux seuls hommes qui paient. Avec au centre, Hala, la chef rebelle de cette communauté qui dicte ses règles. Jusqu'au jour où un jeune chauffeur accompagnant sa mère, raflée il y a 25 ans, débarque.
La violence raciste est au cœur de « Sud » de la cinéaste Chantal Akerman. Cette dernière revient, en effet, sur un voyage dans le sud des Etats-Unis, hantée par le meurtre de James Byrd Jr, lynché par de jeunes blancs.
« Noces en Galilée » du réalisateur Michel Khleifi est une production franco-belgo-palestinienne. Pour pouvoir marier son fils, le Moukhtar, chef d'un village arabe palestinien demande au gouverneur israélien de lever le couvre-feu en vigueur. Ce dernier accepte à condition que lui et ses militaires soient les invités d'honneur de la noce. Un accord que le Moukhtar ne sait comment le faire passer aux siens.
Enfin, Raoul Peck nous propose l'histoire du héros de l'indépendance congolaise, Patrice Lumumba.
Du samedi 14 au mercredi 18 mars 2009.
Théâtre 121 de l'IF de Casablanca.