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Alertées, les autorités locales à Khénifra, à Meknès, chef-lieu de toute la région, à Béni Mellal et au niveau central ont tout fait pour étouffer des voix qui réclament tout simplement une vie décente. Arrivés au niveau de la localité de Sidi Yahia Oussaâd à environ 35 km du but, les marcheurs ont été bloqués par les forces de l’ordre les empêchant ainsi de poursuivre leur route vers Khénifra. Après de longues tergiversations et devant l’obstination de la population des Ait Soukhmane à aller jusqu’au bout de leur action, les autorités ont daigné ouvrir un dialogue en choisissant une dizaine de protestataires pour exposer le problème au gouverneur de la province de Khénifra. Question d’atténuer la grogne des tribus d’Ait Soukhmane.
Le problème est plus profond et ne dépend pas des autorités de Khénifra mais de la situation de précarité, d’enclavement et d’exclusion où vivent les populations des zones montagneuses. On se rappelle Anfgou, Ait Hnini, Tounfite…. dont les habitants ont souvent marché pour exprimer leurs souffrances, leurs malheurs et leur marginalisation. Lors de l’entrevue accordée par le gouverneur de Khénifra aux représentants des tribus d’Ait Soukhmane, on retrouve les même doléances concernant les services de santé quasiment inexistants, l’absence d’infrastructures routières adéquates qui entraînent un véritable enclavement des tribus d’Ait Soukhmane. Il en est de même pour d’autres secteurs de développement au niveau agricole ou de l’élevage ou encore l’enseignement. En somme, des revendications légitimes qui, devant la sourde oreille des autorités de Béni Mellal, se sont transformées en une seule doléance : celle de se détacher administrativement de cette province pour joindre celle de Khénifra.
Il faut dire que les populations des zones montagneuses de Khénifra ne sont pas des mieux loties ! Il est temps de créer une agence nationale de développement des zones montagneuses à l’instar de celle du Nord ou encore des provinces sahariennes. A bon entendeur !