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Percées diplomatiques et développement tous azimuts
Selon quotidien algérois « El Watan », il a remis les pieds en France neuf mois après l’incident provoqué par le Premier ministre, Manuel Valls, à travers la diffusion d’une image montrant Bouteflika dans un état très peu enviable. Laquelle photo avait provoqué l’ire d’Alger qui a décidé de «boycotter» la clinique grenobloise et d’opter pour la Suisse où le président avait effectué, le 24 avril 2016, son dernier «contrôle médical».
Depuis le début de ses ennuis de santé en 2005, Bouteflika se faisait soigner en France. Plus précisément à l’hôpital militaire de Val-de-Grâce vers lequel il avait été évacué en 2013, lorsqu’il a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
Depuis la validation de son quatrième mandat, l’actuel locataire d’El Mouradia a fait plusieurs «déplacements privés» à l’étranger pour se faire soigner, mais son dossier médical est demeuré inaccessible au commun des mortels, fussent-ils haut placés. En guise de bulletins de santé, son entourage recourait, souvent, à des mises en scène pour tantôt démentir les rumeurs concernant sa rechute, tantôt pour démontrer l’amélioration de son état de santé.
Cependant, le flou concernant sa santé persistait et devenait même de plus en plus opaque. Et ce n’est ni la déclaration du nouveau secrétaire général du FLN annonçant que «Bouteflika se remettra à marcher prochainement», ni le tir à boulets rouges sur le Maroc d’une presse algérienne aux ordres qui dissiperont les lourds nuages que l’état de santé de Bouteflika fait planer non seulement sur son propre pays, mais également sur le voisinage de celui-ci.
En effet, le doyen des quotidiens algériens « El Moudjahid », pour ne citer que lui, s’est fendu, hier, d’un éditorial fort éloquent qui trahit certainement le désir secret de l’un des clans en lutte actuellement pour une succession qui paraît avoir été en partie verrouillée par les vrais tenants du pouvoir algérien.
Traitant notamment de la COP22, ce dernier a non seulement eu recours à l’indicible désinformation qui caractérise généralement ses prises de positions, mais il a également dénié au Maroc le droit d’offrir de l’énergie propre aux habitants de ses provinces sahariennes.
Dans sa logique à rebrousse poil, il a fait accroire que la tenue de la conférence sur le climat à Marrakech qui venait à peine de s’ouvrir suscitait déjà bien des controverses, car « une part importante des programmes des énergies renouvelables dont le Maroc se vante est implantée au Sahara » et qu’elle est « utilisée dans le pillage illégal des minerais » de la région.
De fait, il est de notoriété publique que nos provinces sahariennes ne disposent au jour d’aujourd’hui que d’une seule centrale verte fonctionnelle qui produit en tout et pour tout 50 MW. Ce qui est peut-être suffisant pour répondre à la demande d’une province comme Laâyoune, mais ne représente qu’Epsilon par rapport à la production nationale totale en énergies renouvelables.
Les ennemis de notre intégrité territoriale et leurs porte-voix le savent mieux que quiconque, mais leur objectif n’est nullement de rechercher une quelconque objectivité fût-elle journalistique. Ce qu’ils cherchent à démontrer via ce crime par omission, c’est qu’une partie de leur nomenklatura en guerre de succession est à même de tenir la dragée haute à un voisin de l’Est qui se développe à pas de géant sans même que Dame nature ne l’ait doté d’une quelconque manne pétrolière. Fût-ce en prétendant que les régions où il a implanté ses importants projets photovoltaïques et éoliens pourraient être revendiquées par l’Algérie sous couvert du Polisario même s’ils sont situés à mille lieues à la ronde de la partie de notre territoire dont ils veulent nous dépecer. Une première dans les annales qui ne sera certainement pas la dernière puisque chaque jour qui passe rapproche Bouteflika d’une mort certaine et les clans qui s’étripent pour le remplacer de l’irréparable.