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Aurait-on, pour autant, mis le doigt sur la solution miracle à même de guérir ce football qui est (malheureusement) le nôtre, de ses mille et un maux ?
Pour rester avec le même Lemerre, rappelons que c’est celui-là même qui a fait du Onze tunisien un champion continental au détriment (comme par hasard) d’un Onze marocain qui, ce jour-là, avait raté le coche sous la férule du coach Zaki Baddou.
Le même Lemerre a, dans son compteur, un autre titre continental, celui remporté avec l’équipe de France, et, sans compter le Mondial de 98 quand il était adjoint d’Aimé Jacquet. Comme palmarès, c’est plutôt alléchant. Sauf peut-être que l’on avait pas assez fait attention à la date de péremption. Le Lemerre dont on allait hériter semble avoir tout donné. Blasé ou vidé ? Les deux apparemment. C’est un gars lessivé que l’on a reçu depuis la Tunisie. De là à dire que l’on ne pouvait s’attendre à rien avec lui, il n’y a qu’un pas que l’on se garderait de franchir. Pour la simple raison que ce fameux « rien » hante le football marocain depuis belle lurette.
Point de miracle. Lemerre le Messie, annoncé comme redresseur et comme sauveur, s’est trouvé perdu, complètement paumé. Il n’a rien retrouvé de ce Onze qui avait fait illusion en 2004, sur le terrain de Rhadès.
Mais avec la gifle gabonaise, la défaite camérounaise et le camouflet togolais, il fallait bien trouver une solution. Un bouc émissaire plutôt. Tâche d’autant plus aisée que celui-ci était tout indiqué. Il suffisait d’écoûter « la vox populi », la meute des gradins qui, nostalgique d’une certaine finale ratée pourtant, a vite fait de « dénicher » celui qui devrait être « apte » à prendre le relais.
Combien il aurait aimé démarrer sur un succès, le nouveau président ! Pas de veine. Mission compliquée. Impossible. Il était bien peinard Ali Fassi Fihri, même avec ses multiples tâches. Quand bien même l’eau ne coulait pas dans certains robinets, quand bien même coupures et délestages se suivaient, le patron de l’eau et de l’électricité dans tout le Royaume n’avait pas à s’en soucier. Ceux qui sont concernés ont pour habitude de prendre leur mal en patience. Ils ne hurlent pas depuis les gradins ni ne se font relayer par des journaux, des studios et des plateaux fou furieux. Mais pour son malheur, à « Si Ali » en plus de l’eau et de l’électricité, c’est en plus l’air dont on l’a affublé, bien que confiné dans un ballon. Et c’est de toute évidence « plus vital » que les deux autres.
Mais dans toute cette histoire, que peut bien gagner le football national ? Que ce soit X ou Y ou encore, et surtout, Z qui soit appelé à la rescousse ?
Le comble c’est quand nos honorables représentants, ignares, pour la plupart en football et en tout autre sport qui se mêlent à la danse. Ils nous font de la peine, ceux parmi eux qui daignent sortir de leur hibernation chaque fois qu’une défaite pointe du nez. Leur dernière sortie, à nos honorables représentants, est appelée à faire date. Ils ont trouvé la solution aux problèmes d’un football qui semble avoir juré de ne jamais décoller. Il faut un entraîneur national (entendez marocain) et pas quelqu’un d’une autre planète, entonnent-ils.
Ce qu’ils sont nuls, ces Anglais qui, bien qu’ils aient pratiqué le football avant tout le monde, ont confié pendant assez longtemps leur équipe nationale, truffée de stars qui plus est, à un … Suédois ! Et là, maintenant, c’est un Italien qui dirige les illustres Rooney, Ferdinand, Beckham, Gérard, Lampard… !
Messieurs de la fédé et vos autres députés ou conseillers, devrait-on vous rappeler que l’équipe nationale est trop importante, pour servir de champ d’expérience ou de cobaye ? Le niveau d’instruction, les diplômes professionnels (les vrais), l’expérience, les titres, l’épaisseur du C.V, la compétence… autant de critères doivent primer dans le choix de sélectionneur.
A bon entendeur…