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injustifié pour d’autres
Le ministère de l’Intérieur vient de faire le ménage au sein des communes. Plus précisément, 12 présidents et quelques adjoints ont été tout bonnement révoqués. Ces limogeages ont été décidés suite à des rapports de l’Inspection générale de l’administration territoriale qui ont dévoilé certains dysfonctionnements et irrégularités dans la gestion locale.
Ces élus ont été écartés soit pour cause d’autorisations de constructions illégales, de non-respect des procédures relatives aux marchés publics, de violation des lois et de l’éthique de l’action communale, de non-recouvrement des taxes communales ou de dépenses d’hydrocarbures non justifiées. Parmi les édiles concernés par cette vague de révocations figure Al Madani Alaoui, adjoint du premier président de l’arrondissement de Maârif de Casablanca.
Si certaines décisions peuvent à la rigueur avoir un caractère fondé, celle concernant Alaoui paraît, à cet égard, incompréhensible voire injustifiée. Le ministère prétend que ledit conseiller avait délivré des autorisations de gardiennage des voitures, ou le renouvellement de celles-ci, la signature d’autorisations concernant des commerces à Derb Ghallef et d’autorisations de construire sans délégation de pouvoir. Or, au moment des faits, Al Madani Alaoui était justement chargé légalement, par le président de l’arrondissement du Maârif, de délivrer pareilles autorisations de construire. Ce qui va à l’encontre des allégations du rapport établi par le ministère de l’Intérieur.
En effet, l’autorisation de construire sur laquelle a insisté la commission de l’Inspection générale de l’administration territoriale qui avait visité l’arrondissement concernant la modification du plan de construction d’une villa transformée en une école privée.
Les actes d’Al Madani Alaoui ne peuvent en aucun cas être considérés comme étant des erreurs de gestion et à plus forte raison d’être qualifiés de fautes graves conduisant à la destitution.
Pour plus d’un, le limogeage du président de l’arrondissement du Maârif ainsi que de ses premier et deuxième adjoints par le ministère de l’Intérieur est une décision insensée.
Il s’agit purement et simplement d’une décision politique visant sciemment certains partis politiques dont l’USFP.
Pour toutes ces raisons, une question s’impose. Si Al Madani Alaoui s’est vu ainsi limogé, que pourrait-on dire de l’ex-président de l’arrondissement de Sidi Belyout qui avait cédé des locaux publics dans des souks communaux tels des mosquées, des bureaux des services d’hygiène, des toilettes, entre autres, et les avait transformés en locaux pour commerce, sans apport fiscal aucun? Ceci d’autant plus que plusieurs commissions d’enquête ont été dépêchées sur place sans prendre de mesures tangibles.