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Pour ce début de mois, elle a émis pas moins de sept alertes alors que le total des mises en garde qu’elle a adressées aux professionnels au cours de juin 2010 était au nombre de 13.
Combien de produits concernés par ces alertes circulent-ils au Maroc ? Des informations les concernant ont-elles été émises et portées à la connaissance tant des spécialistes que des usagers ? Mystère. Au Maroc où la mission de contrôle des produits pharmaceutiques est de la compétence du Laboratoire national de contrôle des médicaments, nuls documents d’information ou messages d’alertes quotidiens, hebdomadaires ; voire mensuels, ne sont, en effet, émis. A telle enseigne que personne parmi le commun des mortels ne sait avec exactitude si ce laboratoire s’acquitte réellement de sa tâche, ni comment il le fait.
Même les pharmaciens semblent se perdre en conjectures chaque fois que la question du retrait du marché d’un lot de médicaments fabriqués dans l’Hexagone ou sous licence française leur est posée.
Nullement tenus informés, ils continuent à écouler leur marchandise comme si de rien n’était. Sans soucis et sans se poser de questions sur la qualité et l’innocuité des produits de santé que les grossisteries locales leur fournissent.
A titre d’exemple, jusqu’à hier matin, certains d’entre eux ne savaient pas si l’Eosine 2 %, le fameux « Dwa Lahmer » qu’ils mettaient en vente, portait la griffe du laboratoire Cooper ou d’un autre et si tous les lots mis en vente localement n’étaient par contaminés, comme c’est le cas en France.
Contrairement à leurs confrères de l’Hexagone où le retrait de ce produit est intervenu suite au signalement, par une pharmacie d’officine, de la présence d’un dépôt dans un flacon d’Eosine 2%, qui a conduit aux contrôles dont les résultats ont montré que cinq lots de solution présentaient une contamination dont l’origine semblait provenir de l’environnement de production, les pharmaciens marocains ainsi que le Laboratoire national de contrôle des médicaments et les unités de production et de distribution ne se préoccupent nullement de savoir s’il est temps ou pas de mettre en place un système efficient de veille en matière de pharmacovigilance, de pharmacodépendance, d’hémovigilance, de biovigilance, de réactovigilance, de matériovigilance, de cosmétovigilance, etc.
Serait-ce trop leur demander de se préoccuper de notre santé ?