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Suite à une réunion du Bureau du GPM, Adil Zyadi a fait une déclaration dans laquelle il a exprimé l’intransigeance des pétroliers face aux revendications des grévistes : «Les gérants des stations-service qui menacent aujourd’hui de faire grève ne représentent qu’entre 20 et 25% de l’ensemble du réseau. Ils ne sont pas nombreux et ne devraient pas inquiéter», a-t-il affirmé. Une déclaration qui n’est pas faite pour apaiser la tension qui monte d’un cran entre les deux protagonistes.
«A Monsieur Zyadi de faire les déclarations qui lui plaisent. Mais la réalité est là pour démentir ses affirmations », a confié M. Najib, président du bureau régional de la Fédération des gérants du Grand Casablanca et membre du bureau national de ladite fédération.
«Les chiffres avancés par le GPM sont faux, en réalité nous sommes 2160 stations à travers le Royaume. Quant aux sociétés pétrolières, elles disposent de quelques stations tout au long des autoroutes et il existe quelques stations en affaire par participation (les terrains appartiennent à des particuliers qui sont en contrat avec certaines compagnies pétrolières)», a ajouté le président du bureau de la Fédération des gérants des stations-service du Grand Casablanca.
M.Najib a précisé dans un entretien à «Libé» par bigophone interposé que la Fédération nationale des gérants des stations-service a beaucoup attendu et que l’indifférence du GPM au sujet de son cahier revendicatif a imposé cette grève. Il a ajouté que cette grève reste légitime et que la fédération a averti tous les ministères concernés. La fédération se dit disposée à tout dialogue sérieux, mais toujours prête à défendre les droits des gérants des stations-service.
La panne sèche pointe donc à l’horizon devant l’attitude du GPM qui tente de minimiser la gravité de la situation et la sourde oreille du chef du gouvernement qui a d’autres... Chabat à fouetter. La menace de grève est donc bien réelle cette fois.
Les gérants des stations-service qui s’estiment lésés, exprime leur mécontentement et réclament justice, un dialogue sérieux et le respect des conventions établies par les parties concernées au sujet des impôts et du renouvellement des contrats que veulent imposer les groupes pétroliers de distribution au Maroc. «Il ne s’agit pas d’une menace mais d’une réaction logique devant l’impasse que nous imposent les groupes pétroliers. Nous voulons protéger nos commerces comme tous les autres secteurs et nous réclamons le respect et l’application de la convention de 1997 de laquelle les pétroliers tentent de se désengager et ne respectent nullement», a souligné M.Najib.
Par ailleurs, le cahier revendicatif de la fédération des gérants comporte plusieurs autres revendications telles que l’opérationnalisation de la nouvelle procédure des contrats entre les gérants et le GPM, la régularisation du dossier des impôts concernant la période du 01-01-2005 au 31-08-2006. Les gérants réclament aussi l’augmentation de la marge de bénéfice en leur faveur qui n’a pas changé depuis 1994. Ils dénoncent également quelques jugements abusifs à l’encontre de certains héritiers et en faveur des sociétés pétrolières