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Soumis aux effets de la crise à travers les secteurs les plus exposés aux aléas de la conjoncture internationale, les capacités de résilience de l’économie nationale et son potentiel de croissance risquent de s’amenuiser grandement.
Ceci d’autant plus que la note de conjoncture qui vient d’être publiée par la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), tire la sonnette d’alarme d’une manière on ne peut plus claire : l’environnement international peu porteur a déjà comprimé la demande étrangère adressée au Maroc et risquerait de l’impacter plus négativement si l’on n’y prend pas garde.
Selon la DEPF, les transactions commerciales avec le reste du monde ont accusé un déficit de 167,3 milliards de dirhams, en creusement de 24,7% en glissement annuel, expliqué largement par le renchérissement de la facture énergétique. Les exportations des biens ont, pour leur part, progressé de 15,1% au titre des onze premiers mois de l’année 2011 (contre +28,6% l’an passé) et les recettes de voyages ont évolué à un rythme ralenti comparé à la même période de l’année passée.
La croissance économique continue néanmoins à tirer profit de la demande intérieure, soutenue par un niveau d’inflation relativement bas et par l’amélioration du niveau des revenus, grâce notamment aux effets positifs de la campagne agricole 2010/2011, au comportement favorable des transferts des MRE, à l’évolution positive des crédits bancaires et aux mesures du dialogue social.
Néanmoins, la sortie de crise s'avère plus complexe et plus problématique que prévu.
Mais au-delà de ce constat qui tient de la lapalissade, ce sont les défis que ces évolutions imposent à la marche du Maroc, en termes d’opportunités et d’efforts à consentir, qui devront être explorés par les rédacteurs du projet de loi de finances 2012 à la faveur de l’évaluation de notre compétitivité, de notre positionnement et des résultats enregistrés au niveau de notre intégration à l’économie mondiale.