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La morosité du climat s’installe, au vu de la mauvaise conjoncture économique que connaît le pays. En effet, selon BAM et l’ANCFCC, le secteur a connu un recul des actifs et une quasi-stagnation des prix au premier trimestre par rapport à la même période de 2012.
Cette évolution recouvre une hausse des prix des biens résidentiels, une contraction pour le commercial et une quasi-stabilité pour les actifs fonciers, explique BAM. Les données arrêtées 35 jours après la fin du premier trimestre 2013 indiquent que les ventes de biens immobiliers immatriculés au niveau de l’ANCFCC ont reculé de 8,1% en glissement annuel et de 6,7% d’un trimestre à l’autre, atteignant ainsi 26.171 transactions, précise la même source.
Pour leur part, les prix des biens résidentiels ont enregistré une hausse de 0,5% en glissement annuel après 0,3 % un trimestre auparavant. Une hausse expliquée surtout par l’accroissement de 1,4 % des prix des appartements, alors que ceux des maisons et des villas ont enregistré des baisses respectivement de 1,4 % et 1,7 %.
Idem pour le marché des biens fonciers, dont les prix n’ont pas évolué durant cette période, après une hausse de 3,5 % au 4ème trimestre 2012, alors que les prix des actifs commerciaux ont baissé, quant à eux, de 2,9 %. Dès lors, la chute du volume des transactions s’est établie à 5% pour les biens résidentiels, après une hausse de 2,7% le trimestre précédent, avec 18.697 unités vendues.
En revanche, la chute des prix des biens fonciers et commerciaux a été brutale, avec des taux respectifs de 14,3% et 15,2 %. Mais, d’un trimestre à l’autre, les prix ont augmenté de 1,4% pour les appartements, de 4,6% pour les villas et de 3,7% pour les locaux commerciaux. Cependant, les prix des maisons, des terrains urbains et des bureaux ont enregistré de petites décrues respectivement de l’ordre de -1,6%, -1,8% et -3,7%.
En dépit de ces résultats, la ville d’Oujda fait l’exception en enregistrant la plus forte hausse avec 5,1%, suivie par Tanger avec 4,4%, Kénitra avec 1,1% et Marrakech avec 0,6%. De l’autre côté, des baisses variant entre 0,3% à Rabat et 1,4% à El Jadida ont été enregistrées. A l’exception d’Oujda et de Kénitra où il a progressé de 6,1% et de 4,4% respectivement, le nombre des transactions dans les autres villes a enregistré des baisses entre 5,7% à Fès et 20,7% à El Jadida. Quant à la répartition des transactions de biens immobiliers par ville, elle fait ressortir une part de 30,7% pour Casablanca, 12,3% pour Tanger et 10,1% pour Kénitra.