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"Interdiction de nettoyer ou de ramasser des traces de pétrole sur la plage. Elles sont la propriété de British Petroleum et nous engagerons des poursuites judiciaires", peut-on lire dans un "tweet" du compte à BPGlobalPR, qui se fait passer pour une émanation du service de relations publiques du groupe britannique.
Le compte factice, créé par un inconnu après l'explosion d'une plateforme exploitée par BP dans le golfe du Mexique, a rapidement attiré près de 20.000 visiteurs, soit quatre fois plus que le compte réel de BP sur Twitter, àBPïAmerica.
L'imposteur s'en donne à coeur joie: "Des milliers de personnes sont attaquées par des créatures marines chaque année. Chez BP, nous nous efforçons de faire baisser ce nombre. Il n'y a pas de quoi!" "La bonne nouvelle: les sirènes existent. La mauvaise: leur espèce a disparu", prétend un autre "tweet" sur le site de micro-blogs limités à 140 caractères.
""L'océan a vraiment l'air plus mince aujourd'hui. La petite robe noire qu'il porte fait vraiment son effet!", persifle le faux-BP.
Toby Odone, un porte-parole de BP, a déclaré au magazine Advertising Age que la compagnie était au courant de l'existence d'un compte bidon mais n'a apparemment pris aucune mesure pour le supprimer.
Le faux compte n'est pas la première tentative d'humour concernant la marée noire sur Twitter.
Un autre compte, prétend être le flux Twitter de la marée noire elle-même. Il diffuse des messages laconiques tels que "rots" et "glou, glou, glou".