-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Les marches du samedi soir seront précédées par la tenue de conférences. La première aura lieu ce soir à partir de 22 heures au siège du Parti socialiste unifié sous le thème de la hausse du coût de la vie et du gel des salaires.
A ce propos, il convient de rappeler que beaucoup de familles marocaines se permettent durant le mois sacré du Ramadan de garnir au mieux leur table de rupture du jeûne. Pour y arriver, elles font subir à leurs bourses les pires tourments. En effet, les prix de la plupart des denrées alimentaires ont augmenté dans des proportions importantes.
Tomate, féculents, dattes, miel et beurre ont vu leurs cours sensiblement augmenter. D’autres produits comme les huiles végétales, le café ou encore le thé sont d’ores et déjà promis à la même fièvre. Et pour cause, leurs prix dépendent de la situation du marché international qui tend à la hausse. Néanmoins, les prix affichés au niveau local demeurent sans commune mesure avec les augmentations intervenues à l’international.
A titre d’exemple, les dattes d’origine tunisienne se négocient autour de 34DH le kg. Selon des sources bien informées, elles coûtent à l’import près de 13 DH le kg. L’écart reste énorme même si on prend en considération les frais d’approche et de mise sur le marché. Le beurre dont le coût de la tonne importée, n’a jamais dépassé 38 DH/kg est vendu, au détail, à 70 DH/kg environ.
Pour ce qui est des produits locaux, la hausse est particulièrement visible sur les fèves, les lentilles, les féculents et les pois chiches, ingrédients fortement demandés pour la préparation de la harira, soupe indispensable sur la table du ftour (rupture du jeûne)
Mise à part la tomate dont la production est arrivée en fin de cycle, nombreux sont les produits frais qui ont enregistré de fortes hausses comme les oignons, pommes, poires, bananes, avocats, fruits exotiques …..
Derrière cette flambée des prix on note entre autres «le recours au stockage frigorifique non pour assurer l’approvisionnement du marché mais pour attendre les fortes demandes induites par les ruptures de stocks », avancent certains commerçants. C’est donc de la spéculation qu’il s’agit. Et le phénomène n’épargne apparemment presque aucun aliment, exception faite des quelques produits soutenus par la Caisse de compensation.