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Selon la même source qui a requis l’anonymat, «sauf imprévu ou empêchement, les partis de la majorité se sont mis d’accord en principe pour se réunir le vendredi 15 à la résidence du chef du gouvernement ». Et d’ajouter : « Au lieu de se chamailler par presse interposée, ou lancer des déclarations incendiaires de part et d’autre, les partis de la coalition doivent dialoguer et discuter. C’est la seule manière de préserver l’unité de ce gouvernement ».
Au programme de cette réunion tant attendue, précise la même source, le mémorandum adressé, en décembre dernier, par le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat, au chef du gouvernement. « Le mémorandum sera d’une façon indirecte discuté lors de cette réunion. Je ne crois pas qu’une telle réunion puisse le passer sous silence».
Dans ce document composé d’une trentaine de pages, le patron de l’Istiqlal reproche au chef du gouvernement de verser dans un discours populiste, de prendre des mesures unilatérales sans concertation avec les autres partis de la coalition, et ce même si la charte de la majorité signée entre les quatre partis politiques en 2011 repose sur un principe important, à savoir l’action commune. En outre, M. Chabat a insisté sur la nécessité de procéder à un remaniement ministériel. Mais le chef du gouvernement n’a pas daigné répondre à ce mémorandum. Et entre-temps, son parti, le PJD, a ouvert, officieusement, des tractations avec d’autres partis politiques (RNI et UC) en vue de suppléer l’Istiqlal dans le cas où ce dernier mettrait à exécution sa menace de quitter la coalition. Et pourtant, les relations entre le PJD et l’Istiqlal sont restées très tendues, et se sont compliquées davantage par les déclarations incendiaires des leaders de deux partis. Il a fallu la médiation menée par le PPS, en vue de les exhorter à entendre raison et résoudre les problèmes par le dialogue entre les membres de la majorité. Apparemment, le PPS a réussi son pari de réunir les partis de la coalition autour d’une table de discussion. Mais la question est de savoir si cette réunion pourra désamorcer la tension au sein de la coalition gouvernementale et la mettre de nouveau sur les rails.