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De sources diplomatiques, on souligne que les négociations entre les 192 Etats représentés à l'Onu, présidées par l'Afghan Zahir Tanin, devraient durer au moins jusqu'à l'année prochaine et qu'il n'est pas certain qu'elles aboutissent alors à une solution définitive.
Le Conseil est formé de cinq membres permanents disposant d'un droit de veto (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) auxquels s'ajoutent dix membres élus en fonctions de règles régionales pour un mandat de deux.
Mais de nombreux pays en développement estiment que ce système, dont la dernière modification remonte à 1965 et qui incarne les équilibres de 1945, est déconnecté de ce qu'est devenu le monde en plus d'un demi-siècle.
En 2005, il a été convenu qu'une réforme du Conseil de sécurité le rendrait "plus largement représentatif, plus efficace et plus transparent et, de ce fait, renforcerait son efficacité et sa légitimité ainsi que la mise en œuvre de ses décisions".
Cependant, si la plupart des nations s'accordent sur la nécessité de l'élargir, il n'existe aucun consensus sur la manière de procéder (combien de sièges supplémentaires ? réservés à qui ? combien de membres permanents, semi-permanents ou simples ?).
Chaque cas renvoie à des oppositions régionales: la candidature du Japon se heurte ainsi à l'opposition de la Chine et de la Corée du Sud.
Thomas Matussek, l'ambassadeur d'Allemagne, parmi les pays qui réclament un siège permanent, a dit croire toutefois que les chances de réussir étaient désormais plus fortes du fait de la crise financière et économique et de la nécessité d'une "gouvernance mondiale" qui en résulte.
"La question est de savoir si l'on veut que le monde soit dirigé par le G13, le G15, le G20 ou par la seule institution mondiale légitime dont nous disposons, à savoir l'Onu", a-t-il dit à la presse.
L'une des propositions sur la table accorderait à l'Allemagne, au Japon, à l'Inde, au Brésil et à deux Etats africains le statut de membre permanent, privé néanmoins dans un premier temps d'un droit de veto. Quatre autres membres tournants seraient inclus dans le Conseil.
Un autre projet suggère simplement la création de dix nouveaux sièges de membres non permanents. Ce plan est soutenu notamment par l'Italie et le Pakistan, qui veulent respectivement bloquer l'octroi d'un siège permanent à l'Allemagne et à l'Inde.