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«Les mécanismes de prévention et de répression de la corruption, l'indépendance de la justice et la sensibilisation des citoyens sont nécessaires pour une véritable réforme des instances nationales chargées de la lutte contre ce fléau», a déclaré Rachid Filali Meknassi, secrétaire général de Transparency Maroc (TM) lors d'un point de presse à Rabat.
D'après M. Filali Meknassi, «ces questions seront développées lors de la tenue» à Marrakech, du 24 au 28 octobre, de la quatrième session de la Convention des Nations unies (CNU) contre la corruption, ratifiée par le Maroc en mai 2007.
Selon l'ONG, «l'adoption par le Maroc des textes législatifs et réglementaires en accord avec la CNU contre la corruption» est insuffisante.
«Le manque de réalisme» de ces textes et le fait qu'ils soient «souvent peu appliqués», ainsi que le «manque d'indépendance de la justice sont des obstacles à la mise en œuvre de la CNU contre la corruption», précise encore TM.
En mars 2007, une Instance de prévention de la corruption (ICPC) a été créée, sous l'égide du Premier ministre.
La Constitution révisée en juillet dernier prévoit, quant à elle, le remplacement de l'ICPC par une instance aux pouvoirs plus large, une fois l'adoption d'un projet de loi.
«Nous allons demander à la réunion de Marrakech (...), que cette nouvelle instance soit dotée de mécanismes juridiques pour que son action soit efficace».
Le 6 octobre, le Parlement marocain a adopté un texte de loi protégeant les victimes de la corruption ainsi que les dénonciateurs et les témoins pour lutter plus efficacement contre ce fléau.
Ce texte prévoit notamment la mise à la disposition des victimes d'un numéro de téléphone spécial pour «avertir la police en cas de menace ou de danger pesant sur leur sécurité ou celle de leur famille».