Ce panel, tenu dans le cadre du workshop international organisé par la Société nationale des transports et de la logistique (SNTL), la Banque islamique de développement (ISBD) et la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC), sous le thème "Le développement des hubs logistiques en Afrique", a été l'occasion pour les intervenants de mettre en exergue l'importance du secteur de la logistique qui contribue aussi bien au développement du commerce extérieur qu'au développement des investissements dans le pays, rapporte la MAP.
Ils ont également souligné la nécessité de soutenir le développement des zones économiques et des accords de libre-échange, dans l'objectif de multiplier les flux commerciaux et d'investissement, notamment dans le contexte de post-crise sanitaire et les chamboulements des chaînes logistiques qu'elle a causés.
Abordant les avancées réalisées par le Royaume dans ce domaine, les panélistes ont affirmé que le Maroc dispose d'une infrastructure de classe mondiale, lui permettant de se positionner comme premier hub logistique du continent africain.
Dans ce sens, les participants ont cité le développement important des infrastructures de transport, particulièrement avec un réseau de 1800 km d'autoroutes, les voies express et un réseau ferroviaire et portuaire important aux standards internationaux. Toutefois, ils ont attiré l'attention sur les défis à relever, notamment en ce qui concerne la réduction du coût logistique vers 12 à 10%, en plus d'assurer une meilleure contribution de la valeur ajoutée de ce secteur au produit intérieur brut (PIB).
Ainsi, ils ont appelé à la mise en œuvre de mesures pour optimiser le flux de marchandises, encourager l'émergence d'acteurs logisticiens forts pour suivre l'ambition du pays en la matière, renforcer la capacité des compétences en ressources humaines, outre la création d'un cadre de gouvernance adéquat.
Les intervenants ont aussi recommandé de privilégier les partenariats public-privé, appelant les opérateurs du secteur à être plus réactifs en vue de développer davantage les échanges commerciaux en Afrique qui présente un énorme potentiel.
Ce workshop de deux jours s'inscrit dans le cadre de l'étude d'opportunités relative à la mise en place de hubs logistiques en Afrique, et se déroule en présence d'ambassadeurs des pays africains participants. Il est marqué par la participation, outre le Maroc, de 11 pays africains (Burkina Faso, Côte dIvoire, Djibouti, Egypte, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Equatoriale, Mali, Mauritanie, Sénégal et Togo).