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La Lettre mensuelle fait ensuite le point sur l’industrie automobile au Maroc. Celle-ci est en pleine croissance. En effet, les professionnels du secteur industriel sont unanimes pour considérer que le Maroc présente, désormais, grâce aux grands chantiers en cours, largement tournés vers les infrastructures d’articulation territoriale, des opportunités tout aussi rares qu’importantes, de développement pour la prochaine décennie. Pour exploiter, au mieux, ces potentialités, l’Etat et le secteur privé ont convenu d’un Pacte national pour l’Emergence industrielle. Il s’agit d’une stratégie couvrant la période 2009-2015 ; dont l’objectif est de renforcer l’attractivité du pays à travers l’élaboration et la mise en œuvre d’une offre Maroc dédiée aux équipementiers et aux constructeurs. Le marché de l’automobile est également passé en revue. Après avoir déprimé en 2009 et 2010, le marché de l’automobile s’est ressaisi en 2011. La demande des véhicules particuliers a augmenté ostensiblement. Celui des camions aussi. Ces hausses s’expliquent d’une part par une baisse des prix suite à l’entrée en vigueur de la suppression des droits de douane sur les voitures importées de l’Union européenne et par les facilités de financement accordées par les établissements de crédit, et d’autre part par la nécessité de renouvellement du parc automobile national devenu vétuste. Cette tendance à l’amélioration se confirme progressivement en 2012. A fin mars 2012, le nombre de véhicules vendus a atteint 30.200 réalisant ainsi une croissance de +13.43% par rapport à la même période l’année dernière.
S’agissant du crédit automobile, autre thématique traitée dans la Lettre, l’analyse des données disponibles permet de tirer plusieurs conclusions selon que l’accent est mis sur les financements de types affectés ou non affectés. Dans l’ensemble, et au-delà des différentes indications statistiques, il est à relever que les crédits à la consommation destinés au financement des véhicules ont dans l’ensemble enregistré un léger mieux par rapport à 2010 qui a accusé une baisse d’activité assez importante, mais il est difficile de soutenir que le secteur a retrouvé son dynamisme d’antan. La crise économique a affecté, avec décalage, ce secteur des financements à tempérament.
Enfin, la Lettre fait enfin le point, dans la rubrique « Prévisions », sur l’impact de la hausse des prix des produits pétroliers en mettant l’accent sur le risque de retour à la spirale inflationniste. Intervenant dans un contexte économique particulièrement contraignant et défavorable, la hausse des prix intérieurs appliqués aux produits pétroliers de grande consommation ne cesse de susciter, depuis son annonce, interrogations et inquiétudes dans les milieux d’affaires mais aussi au niveau des ménages ainsi que l’ensemble des catégories de consommation. Outre l’effet de surprise, parfaitement compréhensible en pareilles circonstances, le sentiment d’appréhension tient à l’ampleur de la hausse et à son impact sur le rythme d’inflation. Aussi, les répercussions attendues sur les coûts et les prix à la consommation sont estimés à 1,4%.