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A fin mai, la production industrielle aurait baissé dans l’ensemble des branches par rapport aux niveaux de production enregistrés en 2012. Ce constat alarmant découle de la dernière enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM) pour le mois de mars
En effet, après une baisse de l’activité industrielle en février, quand la contraction de l’activité avait concerné l’ensemble des secteurs, une impalpable amélioration en mars, une autre insignifiante en avril, qui est restée en dessous du niveau de 2012, elle chute cette fois-ci en mai, soit la deuxième chute constatée au niveau de l’ensemble du secteur dans moins de cinq mois.
Ladite enquête fait ressortir que 40% des patrons d’entreprises déclarent une baisse de leur activité par rapport au mois d’avril, au moment où seulement 37% déclarent une hausse. Pis, 61% d’entre eux estiment qu’elle reste inférieure à son niveau de mai 2012, en signalant que les capacités de production sont estimées à 68%.
Cette léthargie, qui avait touché quelques secteurs au cours des deux premiers mois de 2013, ne semble épargner aucun secteur. En effet, toutes les branches ont été contaminées. Comparée au niveau de mai 2012, la production aurait baissé dans tous les secteurs. Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités se serait situé à 77% dans les industries électriques et électroniques, 74% dans celles agro-alimentaires, 67% dans le secteur «mécaniques et métallurgiques», 66% dans la branche « textile, habillement et cuir » et 64% dans les industries chimiques et para-chimiques.
Pour ce qui est des autres indicateurs, l’enquête de BAM montre que s’ils ne sont pas en régression, ils sont en stagnation. A titre d’exemple les stocks de produits finis seraient restés à leur niveau normal, idem pour les carnets de commandes qui ont été jugés à leur niveau normal. Pour les nouvelles commandes, elles auraient augmenté selon 43% des entreprises et stagné selon 40%.
Par secteur d’activité, les industries «chimiques et para-chimiques» et «électriques et électroniques» auraient connu une baisse. Quant à la production dans les industries mécaniques et métallurgiques, elle aurait stagné par rapport au mois d’avril selon 53% des chefs d’entreprises.
Alors que les industriels restent équitablement partagés entre la hausse, la stagnation et la baisse des ventes en mai 2013, ils sont 50% à déclarer une stagnation des nouvelles commandes et 31% une hausse.
S’agissant des industries du textile, de l’habillement et du cuir, la production aurait augmenté selon 35% des industriels, stagné selon 33% et baissé selon 32% d’entre eux. Le taux d’utilisation des capacités est revenu à 66% après 68% en avril et les stocks de produits finis seraient restés à leur niveau normal selon 76% des entreprises.
Quant aux perspectives, les enquêtés ont été partagés entre hausse et stagnation de la production. Pour les trois prochains mois, 45% des industriels anticipent une augmentation tandis que rien n’augure une reprise pour 43% des enquêtés alors que les ventes devraient stagner selon 56% des chefs d’entreprises.