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La légende de Xavi s'achève en apothéose

Lundi 8 Juin 2015

La légende de Xavi s'achève en apothéose
Une carrière grandiose jusqu'au bout: Xavi a parachevé son immense palmarès au FC Barcelone avec une quatrième Ligue des champions, prenant part samedi au triomphe contre la Juventus en finale (3-1) pour son ultime match sous le maillot catalan.
A 35 ans, Xavi est entré en cours de match au stade Olympique de Berlin, à la 78e minute, à la place de son alter ego Andres Iniesta.
Et il est désormais temps pour lui de songer à sa future reconversion et de rejoindre le club qatari d'Al-Sadd, tournant la page de ses 17 saisons avec le Barça, son club de toujours. L'ex-meneur de jeu emblématique de l'Espagne championne du monde (2010) et double championne d'Europe (2008, 2012) aura terminé son parcours en beauté: sur une ultime finale européenne et sur un record de 151 matches en Ligue des champions (11 buts), juste devant son ancien compère en sélection Iker Casillas (150 matches).
Cette C1 remportée est le 25e trophée glané par Xavi depuis ses débuts en équipe première en 1998, signe de la trace gigantesque laissée par le petit milieu de terrain (1,70 m, 67 kg) dans le football espagnol, européen et mondial.
"C'est une fin de carrière rêvée", résumait le Catalan cette semaine, heureux d'avoir l'opportunité de partir au sommet. "C'est le dernier match de ma vie avec le Barça et c'est une finale de Ligue des champions. C'est extraordinaire pour moi d'être là", rapporte l’AFP.
 Recordman absolu du nombre de matches officiels joués avec le Barça (766 avant la finale), Xavi s'en va en laissant l'image d'un chef d'orchestre qui a su mieux que quiconque interpréter l'essence collective du jeu catalan.
Le meilleur selon Messi
"Xavi est le meilleur joueur de l'histoire de l'Espagne", a résumé la star Lionel Messi. "Il gère le tempo, adresse les passes là où il le souhaite, il décrypte bien les matches... Cela a été un plaisir pour moi de le côtoyer pendant autant de temps, de profiter de son football."
Natif de Terrassa, près de Barcelone, Xavi est un pur produit de la "Masia", le centre de formation blaugrana, où il est arrivé à l'âge de 11 ans. Et le départ du N.6 et capitaine catalan marque sans doute la fin d'une époque au Barça. 
"Joueur unique, extraordinaire, fondamental dans toutes les réussites du club et de la sélection" selon les mots de son complice Andres Iniesta, Xavi n'aura en fin de compte qu'un seul vrai manque à son palmarès: le Ballon d'Or, un trophée pour lequel il a été devancé trois fois par Messi (2009, 2010, 2011).
Le petit milieu a sans doute été desservi par sa vision altruiste du football, qu'il ne conçoit qu'à travers la passe. Peu de buts décisifs, peu de dribbles virevoltants. Juste une protection de balle, une vista et surtout une précision presque mécanique dans la distribution du jeu, qui lui ont valu son surnom, "la Maquina", la Machine.
Le tout avec une sérénité qui avait fait dire à Luis Aragones, sélectionneur de la "Roja" championne d'Europe 2008: "On dirait qu'il joue en smoking!"
En toute logique, c'est sur une énième soirée de gala que Xavi Hernandez a tiré sa révérence. Bravo, maestro!

La légende de Xavi s'achève en apothéose
Buffon veut jouer encore trois ans à ce niveau

A 37 ans, le gardien de la Juventus Gianluigi Buffon veut poursuivre "encore trois ans" au plus haut niveau, a-t-il déclaré après la défaite contre Barcelone.
"Je veux encore jouer trois ans à ce niveau pour réaliser encore quelques rêves", a déclaré le champion du monde 2006, toujours privé du rare titre majeur manquant à son palmarès.
Battu par Rakitic (4), Buffon s'est illustré de quelques gestes de classe mondiale, comme deux manchettes réflexes devant Alves (13) et Suarez (49), peu avant l'égalisation turinoise.
Mais sur une frappe de Messi, il n'a pu que détourner le ballon directement sur Suarez pour concéder le deuxième but (68), avant de s'incliner une troisième fois devant Neymar (90+7).
"Durant la seconde période, il y a eu des moments où on a cru qu'on pourrait décrocher la victoire. On n'y est hélas pas parvenu", a regretté le sextuple champion d'Italie après sa deuxième finale de C1 perdue (en 2003).
"Mais on a fait un bon match, c'est le plus important. On ne peut rien se reprocher", a-t-il ajouté, reportant désormais d'un an ses espoirs de brandir un jour la Coupe aux grandes oreilles.

Libé

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