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Le Maroc et les huit pays arabes ont été contraints de se retirer du Sommet pour ne pas cautionner le non-respect des principes de l’action arabo-africaine et ne pas être comptables devant l’histoire du renoncement aux acquis communs, souligne le ministère dans un communiqué relayé par la MAP, précisant que la participation aux activités organisées par les deux parties, en tant que l’un des principes inhérents au respect de l’unité territoriale des Etats, doit se limiter aux seuls pays membres de l’ONU, chose qui n’a pas été respectée à travers la présence de l’emblème d’une entité fantoche aux salles de réunions.
La plupart des pays ont soutenu cette position claire et conforme aux principes du droit international, dont en premier lieu le respect de la souveraineté des Etats et de leur unité territoriale, ajoute la même source.
Le Maroc et les autres pays arabes qui ont annoncé leur retrait du Sommet, souligne-t-on, ont toujours été et demeurent totalement conscients de l’importance du partenariat arabo-africain, des enjeux qu’il représente pour le renforcement de la place de ces deux groupements et de leur rôle dans l’instauration de la paix et de la stabilité dans le monde et pour répondre aux aspirations des peuples au développement et à la préservation de la dignité du citoyen arabe et africain tout en respectant la souveraineté des Etats, leur unité territoriale et leur traitement sur le même pied d’égalité.
L’attachement de ces pays à ces principes a toujours été et restera fort tout comme leur souci constant de se conformer aux principes communs ayant permis de lancer le partenariat arabo-africain, à travers le deuxième Sommet tenu en 2010 à Syrte et le troisième Sommet organisé au Koweït en 2013, affirme le communiqué.
Toutefois, note la même source, la situation n’a pas changé en dépit des efforts responsables et sincères déployés par ces pays, ainsi que par d’autres Etats, pour imposer le respect de ces principes consacrés par les précédents Sommets arabo-africains, ajoutant que ces pays ont été malheureusement dans l’obligation de se retirer des travaux du Sommet pour ne pas cautionner le non respect des principes de l’action arabo-africaine et ne pas être comptables devant l’histoire du renoncement aux acquis communs devant permettre aux pays arabes et africains d’édifier l’avenir et faire face aux défis sécuritaires et de développement qui se posent devant eux.