La justice espagnole enquête sur l’identité du chef du Polisario accusé de crimes contre l’humanité


A. El-Katab
Lundi 14 Novembre 2016

En vue de mieux cerner le dossier des plaintes et de  décider ou non la poursuite de Brahim Ghali contre lequel plusieurs plaintes de Sahraouis ont été déposées, il y a déjà quelques années, l’accusant de génocide, de tortures, d’assassinats, et de crimes contre l’humanité, la justice espagnole a chargé le juge  Jose de Mata, de Madrid d’approfondir l’enquête à ce sujet. Mardi dernier, ce juge a donné ses instructions à la police de son pays pour définir l’identité de Brahim Ghali et rassembler toutes les données le concernant, et ce à l’occasion de sa visite prévue  en Espagne, vendredi prochain pour assister au congrès international pour le soutien du pseudo-peuple sahraoui.
Dans son édition du jeudi 10 novembre, le journal espagnol en ligne «Diario» a indiqué que  la justice espagnole a ordonné  à la police de s’assurer si l’individu devant assister à l’activité prévue au siège du Parlement catalan, à Barcelone est le même contre lequel des plaintes avaient été déposées, il y a quelques années auprès du tribunal national espagnol.
Le juge Jose de Mata  a demandé également à la police de définir si les organisations ayant initié cette activité  solidaire appartenaient à l’Etat espagnol ou si elles faisaient partie des institutions internationales.
A noter que l’Association sahraouie des droits de l’Homme avait présenté une plainte qui concerne 24 autres dirigeants civils et militaires du Polisario, en 2008, à l’époque où Brahim Ghali était représentant du Front en Espagne avant qu’il ne réussisse à prendre la fuite pour être désigné comme représentant à Alger.
La décision du juge espagnol chargé du dossier pourrait amener le chef du Polisario à renoncer à la visite  qu’il prévoyait d’effectuer en Espagne où il devait assister à la nouvelle session de la conférence de la Coordination européenne de soutien au Polisario, prévue les 18 et 19 novembre en Catalogne. Une sortie très attendue par le chef du Front et ses parrains, censée lui conférer une «reconnaissance» internationale. L’Espagne est en effet la porte de l’Europe. Sachant qu’il avait été convoqué à plusieurs reprises par la justice de ce pays, sans jamais répondre à ces convocations. 
 


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