-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Nouveau charivari au sein du ministère de la Justice. Aujourd’hui, les justiciables devront prendre leur mal en patience. Tous les tribunaux du Royaume se mettront en grève la journée durant pour protester contre les pratiques répressives et des décisions illégales que le ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, a choisies pour seule règle de conduite.
Une marche nationale pacifique prendra également à cet effet son départ à partir du tribunal de première instance de Tanger pour rejoindre le lieu où une session de dialogue sur la soi-disant réforme de la justice est censée se tenir. Ces décisions ont été prises par le bureau national du SDJ réuni, pendant 2 jours, pour débattre de la situation de tension qui règne dans le secteur, à la suite de l’attaque acharnée et sans précédent, sur les libertés syndicales, menée par le ministre de la Justice contre les secrétariats-greffes et particulièrement les militants intègres du Syndicat démocratique de la justice.
La situation qui n’a de cesse d’empirer ces derniers mois n’est pas, semble-t-il, près de s’améliorer. Et pour cause. Pas plus loin que mardi, les forces de l’ordre sont intervenues pour faire évacuer du tribunal de première instance à Ksar Lakbir des fonctionnaires qui étaient en sit-in pour protester contre la décision illégale de Mustapha Ramid de démettre le responsable du secrétariat-greffe dudit tribunal de ses fonctions, et ce pour affiliation et activités syndicales. Selon plusieurs sources syndicales, l’intervention des forces de l’ordre était si violente qu’elle a fait des victimes dont certaines ont transportées à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires alors que d’autres se sont vu confisquer leurs portables et caméras. Le ministre ne semble donc pas près d’obtempérer et n’hésite pas à utiliser tous les moyens pour museler le syndicat le plus représentatif dans le secteur.
Devant l’escalade de tension créant un climat malsain dont personne ne pourrait augurer de son issue, le SDJ a demandé l’intervention du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, en vue de mettre fin à cette vague de répression orchestrée par le ministre de la Justice.
Il convient de rappeler que Fakhreddine Benhaddou, secrétaire général adjoint du Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, démis abusivement de ses fonctions, compte intenter un procès au ministre de la Justice et des Libertés, Mustapha Ramid, pour abus de pouvoir.