Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le public s’est rendu en masse au Mégarama pour apprécier le talent de cette jeune étoile et partager ensemble des moments riches d’émotions et de découvertes. Un public venu si nombreux que les organisateurs ont dû en refuser une partie pour des raisons de sécurité.
Pendant ce temps, les spectateurs présents ont savouré comme il se doit d’excellents moments de bonheur en compagnie d’une Malika Ayane toute charmante et heureuse d’offrir aux siens ces instants magiques. Il faut dire que ce soir-là, la jeune chanteuse se produisait devant un public particulier : son public de sang. En effet, comme le suggère son nom, qui rappelle ses origines arabes, plus précisément marocaines l’Italo-marocaine est née d’une mère italienne et d’un père marocain. Une double culture qu’elle arbore avec fierté et que le public r etrouve à travers ses chansons aux sonorités bien méditerranéennes.
C’est au Conservatoire milanais Giuseppe Verdi que la chanteuse Malika Ayane entame sa formation musicale. De 1995 à 2001, elle y apprend à jouer au violoncelle. Au même moment, elle se distingue à plusieurs occasions au « Treble voice choir » du célèbre « Teatro alla Scala ».
Son potentiel artistique, sa fraîcheur et sa vivacité séduiront plus tard Caterina Caselli qu’elle rencontre en 2007. L’année suivante, elle réalise son premier album, « Malika Ayane » qui deviendra un disque de platine.
Malika Ayane a reçu le « Prix de la critique musicale » lors du 60ème Festival de Sanremo (20 février 2010) avec la chanson « Ricomincio da qui » (Je recommence d’ici). Ce Prix consacre la chanteuse comme l’une des plus belles voix féminines de la chanson italienne.
Une voix que le public casablancais a eu l’honneur et le bonheur d’apprécier lors de son passage à la métropole.
Soulignons enfin que ce concert était offert par l’Association culturelle italienne Dante Alighieri en collaboration avec le Consulat général d’Italie à Casablanca.