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Cette exposition, qui se poursuit jusqu'au 12 juillet prochain, met en avant une esthétique aérienne et évanescente, fruit d’une phase difficile de transition sur le plan plan personnel, a confié à la MAP l'artiste, née en 1992 dans la métropole.
Zineb Bennis a précisé qu'elle a opté, au départ, pour le dessin avant de se pencher sur l’art plastique, expliquant que "Sur le fil" est une exposition qui se déploie à travers des canevas pour donner vie à de grands portraits saturés, délivrant des regards et des expressions faciales particulièrement inspirés par des visages féminins.
La jeune artiste, fille de la championne olympique Nawal El Moutawakil, a souligné qu’elle utilise une technique contemporaine libre dite "Drip Painting" et y exprime des émotions, des expressions, des visages des corps, en monochrome afin d’apporter une notion de profondeur à ses travaux. Elle utilise la peinture tout en liberté, faisant du corps et du visage des sources de sensations et d'émotions brutes pour aller au-delà des codes en mélangeant mélancolie, honnêteté, réalité et fantasmes.
Peintre autodidacte, Zineb Bennis a affiné ses techniques au fil du temps et reste dans la recherche de nouvelles formes, de matières et explore les possibilités d’expression à travers ses canevas qui font fi de livres ouverts et de partage de messages, lit-on dans la présentation de l'exposition qui comporte 28 toiles.
Ses créations sont le reflet de conversations intérieures. Elles la plongent dans un monde où tout ce que le temps a fait disparaître semble revenir à la vie. Elles sont chargées de questionnements et laissent émerger des sentiments profonds, ceux de sa passion pour le dessin et la peinture, trop longtemps refoulés.