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Et depuis rien n’a été fait pour rétablir le pont en question afin de permettre les déplacements des citoyens sans danger surtout lors des hivers pluvieux où l’enclavement s’accentue en l’absence d’une passerelle entre les deux rives dudit fleuve dont les crues font des victimes et des dégâts chaque année où le ciel est plus généreux en eau.
Ce qui intrigue dans cette affaire du pont, c’est qu’il s’est effondré juste après son inauguration, ce qui soulève plusieurs interrogations. Si l’on jette plus de lumière sur ce dossier, on constate sans trop pousser l’investigation ni la réflexion trop loin que sa construction a connu des dysfonctionnements voire des dilapidations de deniers publics.
Mais ce qui laisse perplexe le plus, c’est que depuis son effondrement, les responsables n’ont pas ouvert une enquête ni initié un projet de reconstruction pour mettre les habitants des douars en question hors du danger que pourrait causer l’absence d’une passerelle à ce niveau de l’Oued Srou.
En dépit des nombreuses réclamations des habitants, les autorités sont restées de marbre, laissant ces citoyens des hauteurs enclavées livrés à eux-mêmes. Selon certaines sources proches du dossier, le pont qui s’est écroulé peu de temps après sa soi-disant construction a coûté deux millions de dirhams sans que la communauté en bénéficie devant la sourde oreille des autorités locales. Il était du devoir de celles-ci d’ouvrir une enquête et de déterminer les responsabilités. Si elles ne l’ont pas fait au cours des trois années, alors il ne faut pas y compter maintenant.
Ce qui a incité les citoyens à pousser un autre cri de protestation, on dirait de détresse si secours il y a. Il s’agit d’une énième marche contre la situation de marginalisation et d’indifférence où se trouve la montagne marocaine. Mais il semble que le gouvernement et les autorités locales persistent et signent en adoptant la même politique d’exclusion et de la langue de bois qui ne prend nullement en considération les préoccupations des habitants de la montagne.