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Il s’agit certes de résultats préliminaires, précise ladite commission, collectés auprès des différents départements ministériels et communes urbaines et rurales. Au niveau de ces dernières, il a même atteint 100 % notamment à Casablanca, Rabat, Oujda, Al Hoceima, Ouarzazate, Béni Mellal et bien d’autres villes. Un taux pareil a été enregistré au sein de nombreux établissements et administrations publiques.
La réussite de ce débrayage auquel ont adhéré massivement les fonctionnaires de différents ministères dont l’Enseignement, la Santé, l’Agriculture, les Finances, l’Equipement, les Affaires étrangères, l’Energie, entre autres, est venue confirmer, souligne le communiqué émanant des Centrales syndicales, le ras-le-bol général des fonctionnaires et traduire l’ampleur de la tension sociale qui règne au sein de la Fonction publique et des collectivités territoriales.
Et de se demander si le gouvernement qui campe sur ses positions va tirer les leçons de cette grève qui s’inscrit dans le programme de lutte mené par le front syndical et revenir à la raison en ouvrant un dialogue sérieux et responsable à même de parvenir à des solutions garantissant les droits des fonctionnaires leur permettant de vivre dans de bonnes conditions et dignement .
Il y a lieu de rappeler que la décision de faire grève hier est intervenue après que les syndicats ont épuisé toutes les voies du dialogue responsable et entrepris toutes les démarches nécessaires pour amener le gouvernement à organiser des négociations collectives tripartites sérieuses et productives, d’autant que ce dernier a préféré faire fi des revendications syndicales et s’échiner à faire passer au forceps sa réforme des retraites.
Toutes ces raisons avaient incité les centrales syndicales à tracer un programme de lutte, qui avait démarré avec la marche de protestation organisée le 6 avril 2014, puis la grève générale du 10 décembre 2015 dans la Fonction publique, le meeting de protestation du 12 janvier 2016 devant le Parlement et la grève générale nationale de 24 heures observée le 24 février dernier.
Le front syndical souligne également que son mouvement revendicatif s’est poursuivi après que le gouvernement n'a pas daigné répondre à ses propositions relatives à la réforme des caisses de retraite et engager un dialogue sérieux et responsable concernant plusieurs dossiers en suspens, notamment l'ouverture d'un dialogue social, le respect des libertés syndicales, la hausse des salaires, etc.