-
Le Médiateur du Royaume met en avant à Hong Kong l'importance d’évoquer le modèle institutionnel de l'Ombudsman dans le contexte de crise du service public
-
Nasser Bourita : Le cessez-le-feu au Liban est un développement positif qui doit être respecté pour préserver l’unité du pays
-
Changement climatique : La CIJ s'en mêle
-
Le ministère de la Santé dément les rumeurs et les fausses informations sur la campagne de rattrapage vaccinal
-
Le Congrès péruvien abrite la deuxième édition de la “Journée parlementaire du Royaume du Maroc”
Le chef du gouvernement, qui représente Sa Majesté le Roi au Sommet "One Water", dont les travaux ont débuté mardi dans la capitale saoudienne, a précisé à cette occasion que le Royaume a consacré plus de 14 milliards de dollars pour la mise en œuvre d'un programme national ambitieux visant à garantir l'accès à l'eau potable et à l'eau d'irrigation, et ce à travers une approche globale et innovante permettant au Royaume de garantir une réserve stratégique en eau.
Ainsi, plusieurs axes principaux ont été déployés, le premier étant la réalisation de projets structurants reliant les bassins hydrauliques, notamment à travers la mise en place d'une autoroute de l’eau assurant la connexion hydrique entre le Nord et le Centre du Royaume, a-t-il affirmé, précisant que le Maroc a réussi à achever la première phase de ce projet en reliant les bassins de Sebou et du Bouregreg, avec une capacité d'acheminement d’eau d'une moyenne d'un million de mètres cubes par jour.
Le deuxième axe, a-t-il poursuivi, porte sur la réalisation de projets de dessalement d’eau de mer, précisant que le Maroc a déjà construit 14 stations de dessalement, dont celles d’Agadir et de Dakhla.
M. Akhannouch a souligné à cet égard que le Royaume s’efforce d’accélérer la construction de 16 stations supplémentaires, dont les principales sont celles de Casablanca - la plus grande du genre en Afrique – et de Rabat, qui seront réalisées dans le cadre d’un partenariat public-privé. Ces projets de dessalement d'eau de mer visent à faire augmenter la capacité actuelle, estimée à 254 millions de mètres cubes, à une capacité globale de 1,7 milliard de mètres cubes par an à l'horizon 2030.
S’agissant du troisième axe, le chef du gouvernement a évoqué la promotion des ressources en eau non conventionnelles, notamment la réutilisation des eaux usées traitées, particulièrement pour l’irrigation des espaces verts dans plusieurs villes, à l'instar de Rabat, Marrakech et Agadir.
Le quatrième axe concerne, quant à lui, la promotion des systèmes d’irrigation économes en eau, grâce à la généralisation des techniques et systèmes d’irrigation visant à rationaliser la consommation d’eau dans le secteur agricole, a expliqué M. Akhannouch.
Et de relever que le Royaume, dans le cadre du Plan Maroc Vert, a équipé environ un million d’hectares en systèmes d’irrigation, dont plus de 650.000 hectares en systèmes d'irrigation goutte-à-goutte, permettant ainsi d’économiser plus de 2 milliards de mètres cubes d’eau d’irrigation. Avec la stratégie "Génération Green", le Maroc entend augmenter la superficie irriguée en goutte à goutte pour atteindre u0n million d’hectares à l’horizon 2030, a-t-il affirmé.
Le cinquième axe, a-t-il ajouté, concerne la politique des barrages visant à renforcer l’approvisionnement en eau, rappelant que le Maroc a adopté cette stratégie dès les années 60, ce qui lui a permis de se doter d’une infrastructure hydraulique majeure, comprenant 154 grands barrages offrant une capacité de plus de 20 milliards de mètres cubes, auxquels s’ajoutent 17 barrages en cours de construction d'une capacité de près de 5 milliards de mètres cubes. Cela portera la capacité totale de stockage à 25 milliards de mètres cubes d’ici 2030, a-t-il dit.
Malgré les nombreux acquis du Maroc en matière de gestion du stress hydrique, de nombreux défis et contraintes subsistent, et qui ne pourront être relevés qu’à travers un engagement sérieux et responsable, la poursuite de l'action participative, et le renforcement des investissements innovants et le développement du partenariat public-privé, a conclu M. Akhannouch.