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Chez les 25-34 ans, le scepticisme est perceptible. Près de 24% d’entre eux n’ont pas encore pris de décision quant à leur inscription sur les listes électorales. Leur participation aux prochaines élections communales est par conséquent plus que jamais hypothétique puisque tributaire de l’acte de s’inscrire. D’ailleurs, et il s’agit d’un indicateur fort du déficit de confiance dans la chose politique, 29% des interrogés dans le cadre de ce sondage commandé par la Fondation Bouabid ne connaissent pas la date du scrutin communal. Et un peu plus de 40% d’entre eux ignorent la date des prochaines élections législatives qui doivent avoir lieu en 2016.
La désaffection est désormais un acteur du paysage politique. 83% des sondés ne sont pas affiliés à un parti. Un chiffre qui sonne comme un cinglant démenti aux déclarations tonitruantes des islamistes au pouvoir et selon lesquelles le PJD aurait réconcilié les Marocains avec l’action politique. Ils sont presque 65% à se déclarer insatisfaits du bilan des conseils communaux.
Très peu connaissent
l’identité de leur président
de commune
La gestion communale, cette inconnue pour les Marocains… 38,7% ne savent pas qui détient le pouvoir de décision à l’échelle locale. Ils sont près de 35% à penser dur comme fer qu’un tel pouvoir est entre les mains du wali, du gouverneur et du caïd. Inexistante, la sensibilisation à la chose communale se pose avec d’autant plus de force que la commune et la région ont de nouveaux pouvoirs conférés par la Constitution adoptée en 2011. Les communes ont mal à leur image.
Mais pas seulement. Les présidents de communes sont fermement invités à communiquer pour mieux se faire connaître. Toujours selon ce sondage consacré aux prochaines élections municipales, la grande majorité des Marocains ne connaît pas l’identité du président du conseil de leur ville. En fait, seuls 19,7% des sondés sont à même de décliner l’identité de l’élu qui préside aux destinées de leur commune.
Les élections communales seront-elles ce moment fort où les citoyens de ce pays consacreront la démocratie locale? Pas sûr. Si 47% des sondés affirment qu’ils iront voter par civisme, presque autant (45,9% des personnes interrogées) pensent que les candidats sont «corrompus». Il reste enfin la conscience vive des électeurs. Ils sont près de 53% à affirmer que l’honnêteté des candidats à un mandat communal est leur principal critère de vote alors que 49% recherchent d’abord la compétence chez ceux et celles qui les représenteront.