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Pourtant, le poids du secteur au sein du dispositif éducation et formation est considérable. Il représente 80.608 stagiaires nationaux et 8.000 étrangers, 1.578 établissements offrant plus de 100 filières de formation et 14.650 emplois dont environ 10.000 formateurs. C’est pourquoi la Fédération marocaine de l’enseignement professionnel privé (FMEP) a jugé qu’il était opportun d’élaborer et de rendre public un Livre blanc censé repenser et repositionner ce secteur afin qu’il puisse disposer d’une vraie vision sur son devenir.
Lors d’une conférence nationale de la FMEP, organisée le 28 octobre à Casablanca, les membres de la Fédération estiment que la régression du secteur privé de la FP qui date de 2003-2004 est due au fait que le secteur public a réussi un Benchmark du modèle de fonctionnement du dispositif privé de la FP, mais en utilisant des ressources dont on prive aujourd’hui des salariés du secteur économique privé (taxe de 1,6% de la masse salariale destinée initialement à financer la formation continue des salariés : 893 MDH collectés en 2007 et 1,2 milliard prévu en 2011, dont on n’affecte que 30% à la formation continue des salariés, mais 70% à la formation initiale).
La FMEP avance que le secteur public bénéficie également du fait qu’il n’a aucune contrainte de réactivité pour répondre au marché de l’emploi, en lançant des filières de formation reconnues d’office. Ce qui n’est pas le cas pour le secteur privé de la FP, handicapé par la lourdeur du processus de qualification-accréditation (3 ans pour accréditer une nouvelle filière de formation).
Pour s’en sortir, la FMEP propose un contrat-programme à conclure avec l’Etat. Ainsi, elle revendique la réforme de la loi 13.00 avec ses décrets et arrêtés, dans l’objectif de rendre au secteur toute son efficience, de revoir les modèles et instances de gouvernance du secteur privé de la FP, de repenser le dispositif actuel de l’ingénierie de formation mis en œuvre sans remettre en cause les acquis positifs, de refondre le système de financement en augmentant la part de contribution de l’Etat, au moins à 50% des frais de formation. Et surtout, l’élargir à la filière techniciens. La vision ultime de la FMEP est d’obtenir (avec plans de financement à l’appui) une vraie commande gouvernementale de FP et de vraies dépenses fiscales (par le biais de la loi de Finances) pour relancer ce secteur.