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Une fois la nouvelle dévoilée, le nom, les photos, l'adresse, la profession et la confession du patient ont fait le tour de la Toile.
Certains sont allés même jusqu'à publier un message lui imputant la responsabilité d'avoir amené la pandémie à la cité des alizés.
Mais l'aspect le plus scandaleux reste la mise en relief de la religion dudit malade : certains médias ont fait un aberrant zoom sur sa confession juive dévoilant ainsi une mentalité raciste qui n'arrive toujours pas à s’imprégner des valeurs universelles des droits de l'Homme et des fondements de l'identité plurielle et tolèrente du Maroc ouvert et réconcilié avec toutes ses composantes culturelles et identitaires.
" Il s'agit d'un homme, d’un malade, et, surtout, d’un Marocain. Point à la ligne. La divulgation de l'identité de ce patient est un acte condamnable, il faut protéger les malades, leurs familles et leur entourage. Par ailleurs, personne n'a le droit de les stigmatiser sur la base de leurs identités ou religions", s'indigne un habitant d’Essaouira.
Certes, la panique s'empare des esprits en ces moments difficiles, mais il faut rester fidèle à l'esprit de responsabilité et de solidarité qui a caractérisé jusqu'à présent la gestion marocaine de la crise au niveau institutionnel et populaire.
" La pandémie est universelle, elle n'est ni juive, ni musulmane, ni chrétienne. Toute l'humanité est concernée par cette crise sanitaire qui n'a épargné aucune religion ou nationalité. Il faut gérer cette phase difficile dans l'unité et la responsabilité " a précisé un activiste associatif.
Les réactions indignées par cet incident n'ont pas tardé. Bon nombre d'habitants d'Essaouira ont été unanimes à condamner ce comportement qui tend à trier les malades marocains sur la base de leur religion. Beaucoup de voix s'élèvent actuellement pour que les services compétents assument leur responsabilité en termes de protection de l'identité des patients d'une part et de pénalisation de ce genre d'actes haineux et irresponsables d’autre part.