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Il y a 49 ans le dernier soldat étranger a dû quitter le Sahara marocain
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Université Al-Qods : L’Agence Bayt Mal Al-Qods lance la Chaire des études marocaines
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A l’occasion de l’avènement du mois sacré de Ramadan, SM le Roi, Amir Al Mouminine, adresse des cartes de vœux aux Chefs d’Etat des pays islamiques et reçoit des messages de félicitations
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L’Observatoire national de la migration examine les moyens d’unifier les approches scientifiques liées à l’analyse des indicateurs de la migration
Cette réalité a été de nouveau rappelée lors de la sixième session du Conseil national de l’environnement dont les travaux se sont ouverts hier à Rabat en présence du premier ministre et d’une pléiade de ministres istiqlaliens. Une édition qui, si elle a mis en exergue les efforts déployés par le Maroc dans ce domaine, a surtout rappelé que le Maroc a toujours mal à son environnement. Quelques chiffres sont là pour le démontrer. Près de 23% de la diversité florale et 2,5% de la diversité animale sont menacées de disparition du fait des différents types de pollution que subit notre environnement. De même, le Maroc produit quelque 18 tonnes de déchets solides par an, dont seulement 10% sont traités.
Afin de lutter contre cette situation, le Maroc a adopté durant cette dernière décennie un train de mesures visant à arrêter l’hémorragie. Une stratégie qui a d’abord permis de renforcer l’arsenal juridique permettant de préserver l’environnement, dont la loi sur l’eau, celles relative à la lutte contre la pollution de l’air, à la gestion des déchets et à leur élimination, ou encore la loi sur les études d’impact sur l’environnement.
Des instruments juridiques que le gouvernement s’attèle à mettre en œuvre en accélérant la publication de leurs textes d’application. Plus que cela, le gouvernement tente aujourd’hui de diversifier les axes de sa politique en réconciliant l’approche juridique avec l’approche économique ainsi qu’avec une nouvelle orientation basée sur l’action de proximité.
Sur le plan économique, l’expérience internationale a montré que les pays qui ont réussi le pari de la protection de l’environnement se sont basés sur des instruments économiques dont des taxes et impôts dédiés visant à les rendre plus respectueux vis-à-vis de l’environnement. Dans la zone de l’OCDE, les recettes en la matière représentent 7% des recettes fiscales. Le principe du pollueur-payeur trouve ici tout son sens.
Cette session, qui se tient sous le thème de « Les instruments institutionnels, juridiques et financiers pour une gestion efficiente de l’environnement » constitue une condition idoine pour débattre des opportunités offertes dans ce domaine. Enfin, le secrétariat chargé de l’eau et de l’environnement, dans sa nouvelle politique de proximité, vise la régionalisation des politiques environnementales, à travers la création des Observatoires régionaux de l’environnement et du développement durable et la mise en place de comités régionaux des études d’impact sur l’environnement.
Concernant le volet pragmatique, ce département gère tous les programmes nationaux en matière d’environnement : assainissement liquide, gestion des déchets ménagers et assimilés, prévention de la pollution industrielle et risques, protection de la qualité de l’air, protection et valorisation de la biodiversité. Des programmes qui sont dotés des budgets nécessaires à leur mise en œuvre et dont l’application s’étale sur une période de 20 ans.