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Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Ce volume horaire, explique le rapport, est réparti sur 64% dans 13 médias privés et 36% dans 7 médias publics, ajoutant que les couvertures sont particulièrement régies par l’accompagnement médiatique de la procédure législative. La moitié du temps de parole consacrée à l’ensemble des couvertures a été attribuée aux acteurs politiques, contre une présence minime ne dépassant pas les 4% pour les intervenants de la société civile et les citoyens, relève le rapport qui fait état d'une prédominance des partis de l’opposition qui se sont tenus en tête des acteurs politiques ayant intervenu dans ces couvertures.
Concernant les couvertures consacrées au PLF2016 par 6 radios et télévisions, publiques et privées, le rapport fait prévaloir que 42% du volume horaire a été marqué par les sujets liés aux nouvelles mesures proposées par le PLF2016 conditionnant la vie quotidienne des citoyens, 27% traitant du cadre de référence du projet représenté dans ses hypothèses et dans les facteurs macroéconomiques et sociaux conduisant ses orientations, 18% se rapportant aux différentes phases législatives du projet, 7% dédié aux données quantitatives relatives aux ressources autorisées par le budget de l’Etat et leur affectation pour les différents secteurs et 6% aux dispositions relatives au plan d’action et ses mesures proposées afin d’atteindre les objectifs définis par le projet.
Concernant les points de vue exprimés au sujet du projet, il est à noter que les opposants ont été les plus présents (42%), suivis des partisans (33%) et des positions neutres (25%).
La dimension nationale a été la plus dominante dans les couvertures, contre un flagrant désintérêt pour les dimensions locale et régionale, note le rapport qui fait état d'une absence quasi totale des sujets relatifs à la femme et à l'équité et l’égalité. En effet, explique le rapport, sur 232 participations dédiées à l’ensemble des invités, les commentaires en rapport au projet n’ont connu l’intervention de personnalités féminines que 47 fois.
Selon les résultats du rapport, la langue arabe a été la plus utilisée, soit 63% de l’ensemble des couvertures diffusées par les six médias, suivie de la langue française avec une contribution de 24% et de l’amazigh avec 13%.
En termes de volumes horaires, la couverture consacrée par les médias audiovisuels nationaux au projet de loi de Finances 2016 est fortement similaire à celle traitant du projet de l’année précédente, estime le rapport, ajoutant que cette analogie est également manifestée dans la nature de l’accompagnement médiatique, la répartition des différentes interventions et des sujets de couvertures, la dimension spatiale et l’importance accordée à l’approche genre.