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« Il y a de plus en plus de relâchement de la part de l’Etat algérien au niveau du contrôle. Le dispositif de lutte contre la contrebande de carburant qui fait rage près des frontières algériennes semble s’assouplir», nous a indiqué un habitant de la région sous le seau de l’anonymat. Selon lui, certaines informations en provenance de ces régions indiquent que les membres de l’ALN ont commencé à combler les tranchées qu’ils ont creusées le long des frontières avec le Maroc. Une opération qui devrait concerner les travaux entamés sur 170 km au niveau du périmètre de la wilaya de Tlemcen et qui avaient pour objectif de diminuer la contrebande du carburant à bord de camions ou à dos de mulet.
« L’armée a été contrainte de lâcher un peu du lest vu les protestations des habitants des villages qui ne subsistent que grâce à ce trafic. Leur survie en dépend en grande partie puisque la région manque cruellement de sources d’emploi», a poursuivi notre source.
En effet, comme le rapporte le site d’information algérien TSA, les Hallabas (trafiquants) estiment que les décisions prises par les autorités pour lutter contre ce phénomène compliquent davantage leur travail sans régler le problème pour autant. Ils pensent que le discours tenu par les autorités sur les conséquences de ce trafic sur l’économie nationale est exagéré. Pour eux, les dernières mesures ont été prises pour des considérations politiques liées à la détérioration des relations avec le Maroc.Mais, il n’y a pas que les trafiquants qui sont en colère, les automobilistes également se sont retrouvés pénalisés à cause de la rareté du carburant dans les différentes stations-service de la wilaya de Tlemcen qui réclament l’annulation pure et simple des instructions du wali portant sur le plafonnement des ventes pour les véhicules utilitaires à 500 DA et à 2.000 DA pour les camions contre 10.000 DA précédemment.
Du côté du Maroc, les récentes mesures prises par les autorités algériennes ont fini par produire leurs effets au niveau des villes de l’Est du Maroc comme Nador, Oujda, El Hoceima qui ont enregistré une flambée des prix des carburants. Leur envol a eu un impact direct sur les prix des transports collectifs et des marchandises qui ont connu une subite augmentation. C’est le cas à Oujda où le trajet de cette ville vers Nador en grand taxi coûte désormais 55 DH contre 45 DH auparavant, soit une hausse de 10 DH. Une situation presque normale puisque la majorité des véhicules circulant dans les villes du Maroc oriental dépendent du carburant algérien vendu entre 3 et 4 DH/L alors que le prix officiel à la pompe est de 8,8 DH.