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Organisé par l’Association des enseignants des sciences de la vie et de la terre au Maroc (AESVT) et placé sous le thème «Vers une approche globale et intégrée de la gestion des déchets au niveau territorial», cet évènement a été principalement marqué par la remise des prix destinés aux lauréats de la 3ème édition du concours national de coproduction de la propreté : Le quartier Diar Saada de Sidi Moumen à Casablanca (1er), celui d’Ahl Al Kheir à Tétouan (2ème) et le quartier Riyad à Fès.
Le projet coproduction de la propreté revêt un attrait à la fois particulier et d’actualité, tout en portant le sceau ambitieux de l’éducation environnementale. Concrètement, il vise à faire de 90 quartiers, 100 institutions scolaires et 20 sites naturels de 22 villes, des exemples pilotes d’esthétique, de développement durable et de civisme. Objectif ? Améliorer le cadre de vie des citoyens, préserver les ressources naturelles et promouvoir les valeurs de solidarité et de bon voisinage.
Pour une meilleure compréhension de son intentionnalité, il faut tout d’abord faire connaissance avec les instigateurs de ce projet. Créée au milieu des années 90 et constituée d’un réseau de 35 sections à travers le Maroc, regroupant plus de 2000 membres actifs et 10.000 volontaires, l’AESVT Maroc se définit comme une association animée par la volonté de contribuer à l’édification d’une société moderne et solidaire conformément aux principes et valeurs du développement durable. Ses missions sont multiples. Elles trouvent corps dans l’envie de promouvoir la connaissance théorique et pratique permettant d’induire des changements durables, individuels et collectifs de comportements et de valeurs, ayant trait aux domaines de l’environnement, à la santé et au développement.
Si la remise des prix a cristallisé les attentions, cette 6ème journée environnementale co-organisée par le Secrétariat d'Etat chargé du Développement durable et le ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la préfecture de Khénifra, le Conseil communal de Khénifra et le Collectif des communes de l’Atlas, a également été agrémentée, avant son lancement, par une visite du Centre de tri et de valorisation ainsi que du Centre d'éducation à l’environnement (CEE) de Khénifra. En outre, un atelier fut orchestré par le Centre d’éducation à l’environnement de la cité atlassienne, dans l’optique de présenter les mécanismes de développement et de renforcement de l'approche territoriale, comme étant une plateforme d’exposition, de formation et d’éducation.
Dans une région connue pour ses forêts de cèdre, les organisateurs ont décidé de mettre à profit cette richesse naturelle en l’exploitant afin d’appréhender la gestion durable du patrimoine forestier. Ainsi, une excursion à la cédraie de la région a été programmée lors de laquelle des thèmes tels que la protection du château d’eau du pays ont été débattus. Le débat était au centre d’un atelier consacré aux nouveaux rôles des élus et des autres parties prenantes dans l’amélioration des revenus économiques et sociaux et la création d’emplois verts, par l’instauration d’une chaîne de tri et de valorisation des déchets, sans oublier les questions portant sur la pertinence et l’importance de la mise en place de nouvelles approches de sensibilisation et d’accompagnement dont dépend la réussite des projets de tri à la source, notamment au niveau des quartiers.