La campagne de l’USFP, une campagne de tous les succès : A J-1, le “oui” largement favori


Libé
Jeudi 30 Juin 2011

La campagne de l’USFP, une campagne de tous les succès : A J-1, le “oui” largement favori
Mohamed El Achaâri à la commune des Roches Noires : “Ce projet consacre les principes de la démocratie et de la modernité”

Comme prévu, la rencontre avec Mohamed El Achaâri, organisée par les sections régionales  de Sidi Moumen, El Bernoussi, Ain Sebaâ, Hay Mohammadi, Roches Noires de l’USFP en coordination avec le Secrétariat régional de la zone, a répondu à toutes les attentes. La salle des conférences de la commune des Roches Noires était marquée mardi par la présence d’un auditoire aussi nombreux qu’intéressé.
Le membre du Bureau politique a commencé son intervention faite d’un langage éloquent et savamment argumenté par rappeler que le parti des forces populaires est aussi convaincu que fier de se prononcer  pour le « oui ».
Avant d’expliquer le pourquoi du « oui » de l’USFP, il a jugé nécessaire de rappeler toutes les étapes et les luttes menées, des décennies durant, par l’USFP et particulièrement les syndicalistes, pour parvenir à l’actuel projet de Constitution qui sera soumis le 1er juillet au référendum.
L’USFP a décidé de voter « oui »,  car l’identité du parti est fondée sur les  réformes apportées par la nouvelle Constitution ayant pour objectif final de mettre fin au pouvoir  absolu et de séparer les pouvoirs. Le « oui » de l’USFP est un « oui » national basé sur l’histoire du militantisme du parti et une analyse politique objective ; c’est un « oui » intelligent, qui parie sur l’avenir, a-t-il tenu à souligner.
Mohamed El Achaâri  a  appelé tous les Marocains et les forces vives  du pays à voter « oui » à ce projet,  car il renforce l’Etat des institutions, et consacre les principes de la démocratie et de la modernité. Un projet, selon lui, allant progressivement  vers le sens d’une monarchie parlementaire, telle qu’elle est conçue, revendiquée depuis toujours par le parti, où le gouvernement sera responsable direct, pour la première fois,  du pouvoir exécutif et où le Parlement sera l’unique instance de législation et de contrôle.

Ce projet  accorde une grande importance aux droits, libertés et à l’égalité en tant que composantes essentielles de la vie démocratique. Le citoyen marocain pourra également jouir de nouveaux droits politiques, a fait savoir Mohamed El Achaâri. Et d’ajouter que le choix démocratique fait désormais partie des fondamentaux de l’Etat.
Toutes les composantes de la société sont concernées par la réforme qui doit être accompagnée par de profondes réformes politiques et la restructuration des partis. De même que  la relation des partis  avec les jeunes, les femmes, etc., doit être repensée pour qu’ils puissent assumer la responsabilité.
Pour sa part, Kamal Hachoumi, a souligné que la Jeunesse ittihadia a décidé de voter « oui » pour ce projet de nouvelle Constitution, car il  traduit les aspirations du peuple marocain à une vie digne et libre.  Et de rappeler que ce projet est le fruit de longues luttes dans lesquelles a contribué des années durant le mouvement politique et syndical sur différents fronts. De même que la méthodologie suivie pour l’élaboration de ce projet est une première dans la mesure où la Commission consultative de révision avait reçu des mémorandums des partis politiques, syndicats, associations civiles et du secteur de la jeunesse.
Pour Kamal Hachoumi, le projet de nouvelle Constitution permettra une réforme progressive allant vers la monarchie parlementaire et une moralisation de la vie politique notamment en mettant fin à la transhumance dans le Parlement, et à l’immunité parlementaire, entre autres dysfonctionnements qui ont marqué le champ politique pendant longtemps.
Le « oui » de l’USFP est un « oui » responsable pour l’édification du Maroc de demain et de nouvelles perspectives. Nous devons participer massivement au référendum du 1er juillet  et  voter « oui » pour légitimer ce projet, a-t-il conclu.

                                                                                                                                                                                                 LARBI BOUHAMIDA


Jamal Rhmani dans la région de Zagora : “La Constitution mettra un terme aux abus”

Dans un climat fraternel et chaleureux, le meeting de Jamal Ghmani dans la région de Zagora ainsi que plusieurs rencontres avec les représentants des tribus nomades ont été réussis sur tous les plans. «La mobilisation générale dans le processus du développement démocratique de notre pays qui commence par voter «oui» à la nouvelle Constitution est la responsabilité de tous ». C’est ce qu’a fait comprendre le membre du Bureau politique à des centaines d’habitants, tous âges confondus, venus de partout assister au meeting du cadre usfpéiste. M. Ghmani qui a expliqué le nouveau texte soumis demain au référendum, n’a pas raté l’occasion pour rappeler l’importance du projet dans le développement économique, social et politique du pays. «Surtout, dit-il, que la nouvelle Constitution, une fois adoptée, mettra un terme aux abus de certains élus et responsables qui profitent de leurs postes pour dilapider les deniers publics».
Par ailleurs, il a même invité ces interlocuteurs, qui clamaient leur mobilisation dans le processus démocratique et affirmaient leur participation massive au référendum, à «adopter une vision optimiste et constructive au lieu de tomber dans le piège de l’obscurantisme qui propage des idées pesssimistes à chaque tentative de développement politique et socioéconomique de notre pays».
En marge de cette visite, M. Ghmani s’est entretenu avec des membres des tribus et des groupes des nomades de Mhamid El Ghizlane. Il a également présidé une réunion organisationnelle du secrétariat provincial de l’USFP et de ses sections régionales. Les débats se sont focalisés surtout sur le déroulement de la campagne référendaire pour la Constitution.

                                                                                                                                                                                                                         R.A

 
Said Chbaâtou au meeting de Khénifra : “La nouvelle Constitution réhabilite les valeurs de la citoyenneté et consolide l’Etat de droit, la démocratie et la modernité”

C’est devant une nombreuse assistance que la grande salle de la Chambre du commerce de Khénifra n’a pu contenir, des dirigeants Usfpéistes ont poursuivi la campagne nationale du parti. Saïd Chbâatou, membre du Bureau politique de l’USFP, Karim Chafik, membre du Bureau national de la Chabiba Ittihadia et Hassan Amri parlementaire de la région ont animé cette rencontre avec les militants socialistes et les citoyens de la région de Khénifra connue pour être un fief du parti de la Rose. « La réforme politique et constitutionnelle a toujours été une revendication du parti des forces populaires depuis sa création. Et le projet de nouvelle Constitution n’est que l’aboutissement du militantisme des fidèles aux principes du parti et à la nation ». C’est en ces termes que Saïd Chbâatou, membre du Bureau politique et président de la région de Meknès- Tafilalet, a entamé son intervention lors de ce meeting qui rentre dans le cadre de la campagne du parti en faveur du projet de nouvelle constitution. Le dirigeant socialiste a par la suite rappelé la présentation du Mémorandum du 8 mai 2009 à S.M le Roi. Mémorandum dont le contenu réclamait des réformes politiques et constitutionnelles et qui répondait aux aspirations et aux attentes du peuple marocain. La monarchie parlementaire, la responsabilité politique, la séparation des pouvoirs en sont quelques revendications de ce mémorandum. Concernant le Mouvement du 20 février, il a précisé que ledit mouvement a repris l’ensemble des  revendications du parti de la Rose. De sa part, Khalid Chafik, membre du Bureau national de la Chabiba Ittihadia,  a indiqué que l’USFP puise sa force du Maroc profond,  celui des diversités culturelles et non des centres de décision. « L’USFP est le seul parti politique à avoir ouvert la voie à  ses militants pour participer au Mouvement du 20 février », a précisé Khalid Chafik. D’autre part, Hassan Amri, parlementaire de la région a mis en exergue, en langue amazighe, l’histoire du militantisme du parti dans la région. « L’USFP votera « oui » pour le projet de Constitution, car c’est la première fois qu’une Constitution au Maroc définit les attributions du Roi, du gouvernement et du Parlement » a-t-il conclu.

                                                                                                                                                                                        ABOULKACIM EZZAYANI

Ahmed Réda Chami et Hassan Tarek à Fès : “Le 1er juillet, nous allons voter oui”

Dans le cadre de la campagne référendaire, le secrétariat régional de Fès-Boulemane a organisé en début de soirée du lundi 27 juin un meeting à la Salle 11 Janvier à Fès. Cette rencontre a été présidée par Hassan Tarek et Ahmed Réda Chami.
Prenant la parole en cette occasion, ce dernier a mis en relief le fait que le projet de nouvelle Constitution explicite les règles de fonctionnement du pays et notamment la forme de l’Etat, ses principes fondamentaux, ses relations avec les citoyens et la séparation des pouvoirs.
Il a par la suite mis en lumière les nombreux points positifs de ce texte. Entre autres, la référence aux droits de l'Homme, la proclamation de la diversité culturelle marocaine dans toutes ses composantes, l'égalité des droits entre l'homme et la femme, le renforcement du rôle du chef de gouvernement, sa nomination au sein du parti arrivé en tête des élections législatives, etc.
 « Le 1er juillet, je vais voter « oui » à la nouvelle Constitution et en tant que citoyen je veux contribuer au débat sur ce sujet », a-t-il conclu.
Pour sa part, Hassan Tarek a rappelé la position du parti relative au projet de nouvelle Constitution. «Nous allons voter « oui » pour la nouvelle Constitution surtout que le document soumis au référendum présente les visions du parti concernant les réformes constitutionnelles et politiques », a-t-il affirmé, qualifiant le référendum du 1er juillet de pari à réussir sur tous les plans. «C’est l’occasion idéale de mettre en application de nouvelles procédures électorales et d’abolir les anciennes pratiques anti-démocratiques utilisées afin de falsifier les résultats des élections et des référendums.



Latifa Jbabdi à Hay Mohammadi : “La Constitution comporte beaucoup de points positifs”

En coordination avec la Jeunesse ittihadie, la section de Hay Mohammadi de l’USFP a organisé une rencontre avec Latifa Jbabdi, parlementaire et membre du Conseil national du parti ayant pour thème "Les réformes constitutionnelles et les perspectives d'avenir", et ce en date du 24 juin 2011.
De prime abord, Mme Jbabdi a fait allusion au vent des réformes qui souffle sur le Maroc à tous les niveaux et qui traduit les nouveaux liens entre l'Etat et les différentes institutions sociales et économiques.
Elle n'a pas manqué de saluer le rôle primordial joué par le Mouvement du 20 février dans le processus démocratique et la réforme constitutionnelle que connaît notre pays. Ce qui a donné naissance à une Constitution marocaine à cent pour cent contrairement aux constitutions précédentes qui ne répondaient pas aux attentes des citoyens. Cette Constitution comporte  21 articles se rapportant aux droits de l'Homme, d'où l'assurance d'une meilleure liberté d'expression une séparation des pouvoirs. Cette avancée constitue un pas important vers une monarchie parlementaire.
Sur sa lancée, Mme Jbabdi a évoqué la présence de 8 éléments relatifs à l'application de la Constitution dont notamment le fait qu'elle est devenue "l'organisateur principal" de la vie publique, qu'elle soumet les responsables à un contrôle. C'est la meilleure preuve que le pouvoir se base sur la volonté populaire qui s'exprime à travers les représentants du peuple sans oublier la prédominance des conventions internationales. Quant à l'identité marocaine, elle s'impose dans toute sa diversité, qu'elle soit arabe, amazighe, hassanie sans omettre le volet  africain, andalou et hébraïque.
Cette Constitution, d'après elle, comporte nombre de points positifs, notamment celui se rapportant  aux partis politiques qui ne peuvent en aucun cas être dissous qu'en vertu d'une loi et celui visant la moralisation de la vie parlementaire par l'interdiction de la transhumance. La parité ente hommes et femmes dans tous les droits économiques, sociaux, politiques et civils, l'interdiction de la torture, n'ont pas été en reste. Quant aux droits des jeunes, ils ont été également constitutionnalisés.       
Dans un autre registre, il a été procédé à la constitutionnalisation du Conseil du gouvernement, dont la présidence peut être déléguée au chef du gouvernement, ce qui n'était pas le cas en vertu de la Constitution de 1996. En ce qui concerne le Parlement, il lui a été légué l'exercice du pouvoir législatif ainsi que de larges prérogatives notamment la nomination du gouvernement qui doit lui rendre des comptes. La priorité lui est accordée pour l'exercice de la motion de censure alors que la Chambre des conseillers a le droit de demander des comptes.
Pour ce qui est du Roi, une séparation a été faite entre ses prérogatives en tant qu'Amir El Mouminine et celles qui lui sont attribuées en tant que Chef d'Etat.  En dernier lieu, elle a mentionné le pouvoir judiciaire qui est devenu indépendant avec une nouvelle composition du Conseil supérieur de la magistrature.

                                                                                                                                                                                                        NEZHA MOUNIR


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