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D’après les derniers chiffres récoltés auprès des banques, cette initiative aurait même connu un succès. D’où le prolongement, aussi, du règlement au 1er février dans tous les points de vente et ce, même si, en règle générale, les personnes se précipitent au portillon à la découverte de l’innovation.
Ainsi, 1,2 milliard de DH (MMDH) aurait été le montant engrangé au 26 janvier dernier, par les organismes collecteurs chargés de percevoir les règlements de cette vignette auto. Et ce pactole augmentera forcément. Apparemment, l’opération de «délocalisation» du paiement de cette taxe annuelle spéciale a bien fonctionné, d’autant qu’il y a eu moins de règlements effectués par les usagers au niveau des guichets de la Direction générale des impôts (DGI).
Quoiqu’au-delà du simple constat que sous les cieux marocains, cette opération a fait ses preuves en marquant un tournant technologique dans la dématérialisation des flux financiers et des services. Les faits sont bel et bien réels: les Marocains ont été agréablement surpris par cette originalité. Aussi, il va sans dire que comme il s’agit d’un nouveau concept, un court laps de temps d’adaptation a été pris…Sachant que des couacs ont été enregistrés de part et d’autre à l’instar de certains pauvres contribuables étrangers résidant au Maroc qui n’ont pas été pris en considération. En fait, bien que ces derniers figurent parmi les propriétaires des 3 millions de véhicules en circulation au Maroc, il ne leur a pas été possible de payer leur vignette auprès des banques puisque l’application informatique de ces dernières ne prenait visiblement pas en compte les informations du détenteur d’une carte de séjour ou de passeport et n’intégrait que les éléments de la carte d’identité nationale.
Toujours est-il que, mis à part ce tracas, ils pouvaient aisément s’acquitter de leur redevance auprès de l’administration fiscale, sur Internet ou via les guichets automatiques bancaires (GAB).
Autre bémol, quelques bugs constatés au moment du paiement au niveau des sites Internet ou des GAB, ce qui a assurément provoqué des désagréments.
En sus, un problème, et non des moindres, vient s’ajouter à cette liste de contrariétés, à savoir le contrôle des éléments de police qui devra intervenir, de façon aléatoire, disons-le tout net. En effet, il y a risque pour que ces derniers, usent et abusent, de leur pouvoir en faisant perdre du temps aux conducteurs, à défaut de la mise en place des systèmes de contrôle des vignettes qui n’ont pas été prévus par le législateur.
Ceci étant, l’initiative fraîchement installée est louable et il est vrai aussi, comme on peut le lire aisément dans le communiqué parvenu à Libé de Maroc Telecommerce, la digitalisation de services publics était nécessaire dans le développement de l’administration électronique au Maroc notant qu’en décidant de supprimer le macaron de la vignette des pare-brise des voitures, la DGI s’est engagée dans un challenge de dématérialisation des flux financiers et d’information. «En cas de perte de ce reçu, le site vignette.ma de la DGI permet, en effet, à l’ensemble des contribuables d’éditer, s’ils le souhaitent, une attestation de paiement», tient-on, tout de même, à rappeler de même source.