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A en croire l’administrateur de CFG Group, l’évolution du marché en 2012 devait afficher une hausse oscillant entre 5% et 10%. La masse bénéficiaire devait s’élever à plus de 11% alors que les volumes atteindraient 15% à 20%, confortant ainsi la sortie de crise du marché casablancais.
Parmi les secteurs dynamiques devant contribuer à cette croissance, sont notamment cités l’immobilier qui contribuera à hauteur de 32%, les banques (29%) et les mines (15%). Au bout, on retrouve les télécoms restés à des niveaux plus stables, après s’être longtemps distingués par de fortes performances. Ainsi que le secteur du ciment qui dégringole à -3%.
Après avoir donné un aperçu sur l’économie nationale, constatant notamment une nouvelle fois sa résilience avec un taux de croissance du PIB estimé à 4,8% en 2011, Younes Benjelloun s’est appesanti sur l’idée qui veut que la Bourse de Casablanca soit plus chère que les places boursières d’autres pays émergents tels que la Tunisie, la Turquie et l’Afrique du Sud.
Relativisant cette cherté, le responsable de CFG Group a fait remarquer que «le marché marocain présente un profil plus défensif et à plus haut rendement». A ce constat, la banque d’affaires ajoute que le coût du risque du marché marocain demeure significativement moins élevé. «Il est beaucoup plus faible que ces pays comme l’illustre la faiblesse relative du taux du BDT à 10 ans du Maroc (4,2%)», précise-t-elle. Comparativement à la Tunisie (6,2%), la Turquie (9,7%) et l’Afrique du Sud (8,4%).
Poursuivant son analyse du marché marocain, l’intervenant a constaté que celui-ci « s’affirme comme un marché régulièrement et fortement créateur de valeurs pour les actionnaires… Il présente des fondamentaux financiers particulièrement solides avec une marge nette estimée à 12% en 2011 et 2012 (hors financières) et des niveaux de retour sur fonds propres dépassant régulièrement 20% sur la période 2005-2012». Et de rappeler que «la performance à moyen-long terme du marché marocain est intimement liée à l’évolution des fondamentaux financiers des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca».
Younes Benjelloun a conclu en ces termes: «Le marché casablancais enregistrera 5 à 6% d’introductions en Bourse, surtout des entreprises de taille importante». Ces opérations devaient se réaliser au deuxième semestre. CFG Group est une institution pionnière des métiers de la banque d’affaires et des marchés des capitaux.