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Cette nouvelle technologie apportera "transparence" et "égalité des chances" et contribuera à éviter certaines fautes graves des arbitres qui ont souvent changé le cours et le résultat de certains matchs.
La technique de la VAR a été expérimentée en 2016 lors de matches internationaux, notamment au niveau des championnats allemand et italien, avant d'être utilisée dans plusieurs compétitions internationales et continentales dont la Coupe du monde en Russie en 2018, la Coupe des Confédérations, la Coupe du monde des clubs et les championnats locaux de certains pays.
Avant la CAN 2019, la CAF avait décidé d'adopter la VAR lors des quarts de finale de la Coupe d'Afrique des joueurs locaux au Maroc en 2018, puis en finale de la Ligue des champions et de la Coupe de la CAF.
Le recours à la VAR qui vise à éviter les erreurs d'arbitrage et garantir l'égalité des chances entre les équipes en compétition, suscite désormais beaucoup de controverses à travers le monde entre partisans et opposants.
Selon les critiques, cette nouvelle technique prive le football de sa spontanéité et crée la confusion.
La FIFA et la CAF ont exprimé leur optimisme quant aux résultats de cette technique qui, selon elles, contribuera à garantir l'égalité des chances, en tant que technique positive à même d'assurer davantage de transparence et d'éviter aux arbitres de commettre de graves erreurs qui peuvent changer la physionomie et les résultats des matches.
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, avait souligné, lors d'une rencontre, que la technique de l'assistance video à l'arbitrage (VAR) constitue un bon investissement dans le football moderne en dépit des critiques, dans la mesure où elle permet de rectifier les décisions erronées prises par les arbitres.
Cependant, la réalité sur le terrain donne raison aux détracteurs de cette technique comme en témoignent les événements du match retour de la Ligue des champions entre l'Espérance de Tunis et le Wydad de Casablanca, le 31 mai au stade olympique de Radès et du match aller disputé au Complexe sportif Moulay Abdellah de Rabat.
Ainsi, à l'aller, l'arbitre égyptien Jihad Gricha a annulé à la 46 minute, après recours à la VAR, un but inscrit par le Wydad pour faute de main. L'arbitre a écopé après ce match de 6 mois de suspension pour rendement médiocre. Quelques jours après, la finale retour s'est arrêtée à la 63 minute suite à la demande du WAC de Casablanca de recourir à la VAR pour valider un but refusé par l'arbitre assistant avant de découvrir que le match se déroulait sans assistance vidéo, et ce sans que le club marocain ne soit avisé.
En vue de faire réussir l'expérimentation de la technique de la VAR lors des phases finales de la CAN et éviter la mascarade de Radès, la Confédération africaine de football a organisé un programme de formation intense au profit des arbitres retenus pour officier la CAN.
A cet effet, la Confédération a sélectionné 56 arbitres dont 27 referees centraux et 29 assistants. Ces derniers ont profité, du 28 avril au 5 mai, d'un stage de préparation à Rabat.