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Cristiano Ronaldo a été recruté par la Juventus pour lui faire gagner des matches et il y parvient souvent. Mercredi, il a cette fois servi à ne pas perdre.
Laissé sur le banc pour la première fois de la saison par Massimiliano Allegri, qui avait annoncé qu'il lui donnerait un peu de repos, le Portugais est entré en jeu alors que la Juve était menée 2-1 et jouait à 10 après l'exclusion de Bentancur.
Après 16 victoires et un match nul, les Bianconeri, qui avaient ouvert la marque d'entrée grâce un but contre-son-camp de Djimsiti, étaient alors au bord d'un premier revers en championnat, d'autant que Zapata, le puissant attaquant de l'Atalanta, restait un danger constant après avoir déjà marqué les deux buts de son équipe.
Mais à la 78e minute, Ronaldo a surgi sur le deuxième temps d'un corner pour battre Berisha de la tête et de près (2-2, 78e).
Avec ce match nul, l'invincibilité du leader est préservée, mais pas ses belles séries de huit victoires d'affilée et six matches complets de suite sans but encaissé.
Ce point permet aussi à la Juve d'accentuer encore un peu son avance en tête du classement sur son dauphin Naples, repoussé à neuf longueurs après sa défaite 1-0 sur le terrain de l'Inter Milan (3e à cinq longueurs de sa victime du jour).
Le but milanais a été inscrit dans le temps additionnel par Lautaro Martinez, à un moment où Naples jouait à 10. Extraordinaire pendant 75 minutes, le défenseur napolitain Koulibaly a en effet été expulsé pour deux cartons jaunes coup sur coup, le premier pour une faute sur Politano, le deuxième pour avoir applaudi l'arbitre. A plusieurs reprises pendant le match, Koulibaly avait été victime de cris de singe de la part du public milanais.
Pour le reste, l'AC Milan a comme la Juventus pris un point en déplacement avec un match nul 0-0 à Frosinone (19e). Mais ce point n'a pas vraiment la même valeur et il est très insuffisant pour le club lombard et son entraîneur Gennaro Gattuso.
Car le Milan vient d'enchaîner quatre matches de championnat sans but marqué: Trois tristes 0-0 contre le Torino, Bologne et Frosinone et une défaite 1-0 à domicile face à la Fiorentina.
Cette terrible série renvoie Milan et son rythme de relégable à la 6e place, avec un point d'avance seulement sur l'AS Rome (7e), bien relancée samedi par son net succès 3-1 face à Sassuolo, décrit par l'entraîneur Eusebio Di Francesco comme "une des meilleures prestations de la saison".
"Si j'avais la sensation que l'équipe ne me suivait plus ou faisait le contraire de ce que je lui demande, je ne serais plus là. Je suis le capitaine du navire, je suis le premier responsable", a assuré Gattuso. Avant de recevoir la Spal samedi juste avant la trêve, la situation de l'ancien milieu de terrain est tout de même très instable.
Le constat vaut aussi pour l'un de ses équipiers au sein de l'Italie championne du monde en 2006, l'entraîneur de Bologne Filippo Inzaghi.
Samedi, Bologne s'est inclinée 2-0 face à la Lazio Rome, l'équipe dirigée par Simone, le petit frère de Filippo.
Si la carrière de joueur de "Super Pippo" a été infiniment supérieure à celle de son cadet, sur le banc, c'est Simone qui fait des merveilles.
Cette victoire ramène en effet la Lazio à la 4e place, qualificative pour la Ligue des champions. Bologne de son côté reste 18e et Filippo Inzaghi est sur un siège éjectable.
Victime de cris racistes, Koulibaly "fier de la couleur de sa peau"
"Déçu de la défaite et surtout d'avoir abandonné mes frères. Mais je suis fier de la couleur de ma peau. D'être Français, Sénégalais, Napolitain. D'être un homme", a tweeté Koulibaly, en italien, après la partie.
Cible de cris de singe à plusieurs reprises pendant le match, Koulibaly a été exclu à un quart d'heure de la fin pour deux cartons jaunes coup sur coup, le premier pour une faute sur Politano, le deuxième pour avoir applaudi l'arbitre. Le score était alors de 0-0 et Naples a finalement perdu 1-0.
Selon son entraîneur Carlo Ancelotti, le staff napolitain avait auparavant demandé à plusieurs reprises l'interruption de la partie, sans succès.
"On a demandé trois fois la suspension du match et il y a eu trois annonces. Mais le match a continué", a déclaré Ancelotti sur la chaîne Sky.
"La solution existe. Il faut interrompre le match. Il faut juste savoir quand, à partir de combien d'annonces. Et si on ne sait pas, alors la prochaine fois, c'est nous qui nous arrêterons", a encore expliqué l'ancien entraîneur du Paris SG.