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La Juve et la Roma se répondent du tac au tac

Lundi 15 Septembre 2014

La Juve et la Roma  se répondent du tac au tac
Sans trop de suspense, les deux principaux favoris dans la course au Scudetto se sont imposés face à deux formations de seconde zone. Sans son maître à jouer Pirlo, mais avec un Patrice Evra convaincant, la Juve a réussi son premier rendez-vous devant les siens. La tête déjà en C1, la Roma a, elle, assuré le service minimum.
Pas de surprise, les deux favoris répondent présent. Roma, Juventus, le mano a mano est déjà en place. Et au bout de 180 minutes de cette Serie A 2014/15, le mimétisme est parfait : six points pour les deux équipes, trois buts marqués (deux à domicile, un à l'extérieur) chacune, et aucun encaissé. On appelle ça une égalité parfaite. La Roma a facilement disposé du promu Empoli, grâce à un but contre son camp du portier empolese, tandis que la Juve n'a fait qu'une bouchée de l'Udinese de Di Natale (2-0). Les deux seuls représentants italiens en Ligue des champions ont pour le moment parfaitement lancé leur championnat, et semblent même déjà se balader en Serie A, comme la saison dernière. Maintenant, place à l'Europe. Une toute autre affaire. 
 
Un but contre 
son camp suffit
 
Quatre jours avant son entrée en lice en Ligue des champions, Rudi Garcia a choisi de laisser quelques-uns de ses cadres au repos, à commencer par Totti et Gervinho qui prennent place sur le banc. Titulaire il y a quinze jours face à la Fiorentina, la recrue argentine Juan Iturbe siège elle aussi au milieu des remplaçants, tandis que Ljajić et Florenzi garnissent les ailes du 4-3-3 de Rudi Garcia. Face au promu Empoli, la Louve tente d'imposer son rythme infernal dès les premiers instants, mais se heurte rapidement à une équipe toscane bien en place. A chaque attaque romaine, les hommes de Maurizio Sarri répondent par des contres qui font souffrir les Giallorossi. Quand Daniele De Rossi ne se mange pas de vilains reins par l'avant-garde d'Empoli, c'est De Sanctis qui doit faire le ménage devant un Francesco Tavano très remuant. Peu avant la demi-heure de jeu, Destro s'effondre dans la surface, mais l'arbitre ne bronche pas. 
Il faut finalement attendre la dernière minute de cette première période très équilibrée pour voir la Roma prendre l'avantage avec un brin de réussite. Aux 25 mètres, le Belge Nainggolan, déjà buteur il y a deux semaines pour l'ouverture de la Serie A, contrôle, arme et frappe... sur le poteau. Le ballon ricoche sur le crâne du jeune portier de l'Empoli qui constate, amer, que la balle a bien franchi la ligne. Cueillis à froid, les joueurs d'Empoli ne parviennent plus à inquiéter la Louve qui se contente de gérer son maigre avantage en seconde mi-temps. Le score n'est que de 1-0 pour les visiteurs, pourtant la rencontre semble pliée. Les joueurs ne courent plus, les occasions se raréfient et le match tourne à la purge. 94e minute, l'arbitre renvoie tout le monde aux vestiaires. Sans briller, la Roma assure l'essentiel face à un valeureux promu. Visiblement, les esprits étaient déjà en Coupe d'Europe...
 
La Juve déroule sur ses terres
 
Rongée par les blessures, la Vieille Dame aborde cette réception de l'Udinese la tête pleine de doutes. Pirlo, Vidal, Chiellini, Barzagli out, Morata sur le banc, mais encore fébrile, Max Allegri est contraint de faire confiance à ses recrues. Sur l'aile gauche, Evra fait son baptême du feu en lieu et place d'Asamoah, pendant que l'Argentin Pereyra pointe le bout de sa crête face à son ancien club. Fidèle à ses habitudes, la Juve prend les devants très rapidement. On joue la 8e minute lorsque Carlos Tévez fusille Karnezis en première intention sur un assist de Lichtsteiner. L'Udinese de Di Natale a déjà la tête sous l'eau et subit plus qu'autre chose les passements de jambe de Pogba et les montées de Pat Evra, très bon pour sa première. Sous les yeux de ses tifosi, la Juve déroule, mais, comme souvent, ne parvient pas à alourdir le score. 
C'est finalement au milieu de la seconde période que les choses se décantent. Bien discret jusqu'alors, Claudio Marchisio récupère le cuir à une vingtaine de mètres des buts frioulans, frappe sèchement du droit et libère, enfin, le peuple bianconero. La Vieille Dame aura mis 75 minutes à se mettre définitivement à l'abri et à rejoindre la Roma en tête du Calcio (six points, trois buts marqués et zéro encaissé pour les deux équipes). Sur la touche, Allegri sent que le break est fait et décide, à dix minutes du terme, de faire tourner son effectif. Coman, Padoin et Morata entrent, l'Espagnol étant même à deux doigts d'enfoncer le clou dans les ultimes instants. Coup de sifflet final, l'hymne juventino retentit et les spectateurs dansent et frappent dans leurs mains. Ils ont de quoi, avec cette jolie victoire acquise sans encombres, la Vieille Dame est tranquillement installée sur son trône.  

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