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Ce rapport qui fait la comparaison -en ce qui concerne certains programmes- avec la couverture médiatique des mêmes médias du PLF 2013, couvre les "journaux d'information" et les "magazines de débat et d'information" diffusés sur 70 jours (du 23 octobre 2013 au 31 décembre 2013), soit un total global de 46 heures de ce type d'émissions, précise un communiqué de la HACA.
Ce rapport descriptif et analytique, comportant des résultats quantitatifs ainsi que des conclusions et des constats de type qualitatif, n'a pas concerné la retransmission légale des interventions en séances plénières des deux Chambres du Parlement qui ne sont pas des contenus élaborés et diffusés à l'initiative des chaînes audiovisuelles.
Selon ce document, la couverture médiatique du PLF 2014 par les quatre télévisions publiques généralistes, dans leurs journaux et les magazines, est demeurée liée aux différentes étapes de la procédure législative d'adoption de la loi de finances.
Aussi bien dans les journaux que dans les magazines, la couverture médiatique a largement favorisé la parole des élus, au détriment de tous les autres acteurs (professionnels, syndicalistes, responsables associatifs, experts et analystes économiques, enseignants-chercheurs et citoyens anonymes).
Le traitement thématique fut limité, que ce soit dans les journaux ou dans les magazines, alors que les thèmes de la réforme du système fiscal, de l'augmentation de la TVA, de la refiscalisation de l'agriculture, de la réforme de la Caisse de compensation, de la réforme des Caisses de retraite, ou de la crise des systèmes de santé et d'éducation-formation étaient très vivement discutés, précise le rapport, selon lequel la couverture médiatique des quatre télévisions publiques généralistes n'a évoqué ces thématiques controversées que lorsqu'elles étaient débattues en commissions parlementaires.
Tout comme pour le volet descriptif et quantitatif de ce rapport, l'approche genre était absente du volet thématique, relève la HACA, notant qu'en termes de présence des femmes, 19 personnalités publiques féminines ont bénéficié d'un temps de parole contre 97 personnalités publiques masculines, soit 20% de l'ensemble des intervenants.
Et d'ajouter que la dimension régionale a été absente dans la couverture du projet, à l'exception notable d'un reportage au sein de l'émission "Tarikou Al Mouwatana" sur TV Tamazight.
La couverture médiatique du PLF 2014, aussi bien dans les journaux d'information que dans les magazines, n'a pas proposé de vulgarisation ou de présentation pédagogique du projet en termes d'évolution des politiques publiques et de retombées économiques et sociales sur la vie quotidienne du citoyen.