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La production graphique et picturale, les performances et les installations, les interventions et le design, et enfin la production de meubles et objets d’ameublement, figurent parmi les œuvres que le public peut apprécier durant cette exposition. Des territoires explorés par Lamberto Correggiari avec des langages différents qui ne sont pas reconductibles à une «évolution» ou à des «périodes» de style où il y a un avant ou un après comme dans la biographie artistique de pas mal d’auteurs.
Pour Correggiari, il semblerait que le temps n’existe pas, qu’il n’y ait pas de scansion temporelle, passé/présent/futur; au contraire, il semblerait, comme dans l’inconscient freudien, que tout soit présent simultanément et que chaque forme de création soit simultanément disponible pour matérialiser son inspiration et donner libre cours à son énergie, à sa force créative, à sa production, dirais-je, immense.
Son ironie, sa rage aussi, une sorte d’amour-haine envers l’art, ont trouvé dans quelques performances, dont on admirera la vidéo, leur sublimation comme dans l’événement «L’art brûle» ou dans l’œuvre filiforme. «Pour cause de restauration, l’art est temporairement arrêté» .Un artiste contre l’art? Non, il semble plutôt un artiste contre le marché de l’art, les modes, les tendances décidées dans les salons, les critiques conformes aux pouvoirs, contre tout ce qui voudrait classer, encadrer, confectionner le producteur et ses produits. Lamberto Correggiari est un artiste unique, ses «négations» présument une affirmation de liberté totale, dans toutes les directions - le langage, les formes, les techniques, les objets - en nous aidant à regarder le monde différemment.
Du10 juin au 26 juin 2009
Galerie Institut culturel italien
2 bis Avenue Ahmed El Yazidi
Rabat.