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Au niveau national, le communiqué rendu public samedi souligne que la déclaration gouvernementale présentée par le chef du gouvernement a été décevante pour de larges franges de la société dont la classe ouvrière et les salariés et n’a été en fait qu’une déclaration d’intention. Lors de son intervention, le secrétaire général de la Centrale, Abderrahmane Azzouzi, a exprimé son inquiétude quant à ce programme qui ne comporte pas de signaux forts et d’indicateurs susceptibles d’améliorer la situation de la classe ouvrière tels que l’institutionnalisation du dialogue social, l’augmentation du SMIG, la réduction de la TVA et de l’IS, la réforme des caisses de retraite, la protection des libertés syndicales, entre autres.
Le programme gouvernemental ne comporte que des généralités et ne contient pas de chiffres. Il ne définit non plus, ni les moyens financiers, ni les mesures, ni les priorités à même de le mettre en œuvre, a-t-il poursuivi.
Dans son allocution donnée au nom du bureau central, tout en faisant un tour d’horizon de la situation actuelle notamment la dynamique politique que connaît le pays et les répercussions du Printemps arabe, M. Azzouzi a indiqué que de nombreuses régressions ont été enregistrées et touchent le fond de la réforme politique, et ce depuis le discours Royal du 9 mars jusqu’à la formation du gouvernement.
Par ailleurs et après examen du contenu de l’exposé du bureau central, le Conseil national de la FDT appelle le gouvernement à se rattraper et à apporter des réponses claires aux cahiers revendicatifs de la Centrale dont la mise en œuvre de l’accord du 26 avril 2011, l’ouverture du dialogue à propos des questions en suspens, la réforme de la Caisse de compensation, entre autres.
Dans ce cadre, appel a été également lancé au gouvernement et au patronat pour réintégrer les ouvriers licenciés, mettre fin aux licenciements abusifs pour des raisons syndicales, exécuter les jugements prononcés en faveur des travailleurs et accorder de l’intérêt aux affaires sociales particulièrement la réforme du système des Mutuelles.
Tout en réitérant son soutien indéfectible aux mouvements de protestation appelant à éradiquer le fléau de la corruption, le Conseil national considère que la mise en œuvre effective des dispositions de la nouvelle Constitution est un vrai combat politique et un prélude à l’édification d’une démocratie réelle et un Etat des institutions.
Concernant les élections des salariés et les commissions paritaires, que ce soit dans le secteur public ou privé, qui auront lieu prochainement, Abderrahmane Azzouzi a fait savoir que ces échéances exigent de tous les militants de la Centrale davantage de solidarité et d’unité, non seulement pour relever ce défi en remportant de nombreux sièges et assurer une grande représentativité, mais également renforcer les rangs des forces démocratiques et défendre le référentiel de la Centrale fondé sur des valeurs de progrès et de modernité.