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921 jeunes y ont pris part représentant les secteurs de l’enseignement, la santé publique, Barid Al Maghrib, la justice, le phosphate, Ittisalat Al Maghreb, l’emploi, la planification, l’énergie et les mines, les collectivités locales, l’industrie et le commerce, les finances, la mutuelle générale, ainsi que d’autres participants du secteur privé.
D’après la plate-forme de ce Forum, il y a deux tendances à propos de l’encadrement de la jeunesse : une tendance programmatique visant le recrutement et le contrôle et une autre pour donner à la jeunesse un espace de formation et d’initiatives. Mais c’est la première tendance qui a dominé dans les organisations syndicales, ce qui a eu pour conséquence une crise de leadership. Lors de son intervention à l’ouverture de ce Forum, Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, a souligné: «Le syndicat à succès est celui dont l’action ne s’écarte pas de la politique. Nous faisons partie du mouvement national démocratique. Nous croyons à la diversité, au pluralisme, à l’égalité, à la justice sociale, et aux valeurs universelles des droits de l’Homme ». Et d’ajouter : «Notre projet syndical n’aboutira pas si nous ne prenons pas part activement au projet sociétal général, celui des forces nationales démocratiques afin de construire l’Etat démocratique et l’Etat de droit ».
Il n’a pas manqué, par ailleurs, de fustiger la politique menée par le gouvernement Benkirane qui, dès le début, avait recouru à l’adoption de la loi organique relative à la nomination aux hautes fonctions, afin de garantir au parti majoritaire la mainmise sur les organes et administrations de l’Etat à travers l’avalanche de nominations de ses membres à des postes clés et à la tête des institutions de l’Etat. Par contre, le gouvernement tergiverse à adopter les lois organiques qui sont à même d’élargir les libertés et d’organiser le cadre de vie des citoyens. «Qu’en est-il de la loi organique relative à l’Autorité pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination, de celle de la mise en œuvre du statut officiel de la langue amazighe, ou du droit de grève, ou encore du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire?», s’est-il interrogé. Abdelhamid Fatihi a critiqué le rôle passif des autres formations politiques au sein du gouvernement Benkirane. «Il n’y a qu’un seul son de cloche qui a tendance à se manifester outrageusement, celui du PJD», a-t-il martelé lors de ce Forum modéré par Abdessadek Saidi, secrétaire général de la SDJ.
Par ailleurs, l’intervention d’Abdessamad Belkébir, professeur universitaire et acteur politique, a mis en exergue l’importance de la prise de conscience par la classe ouvrière pour qu’elle réalise ses objectifs et déjoue les stratagèmes de ses adversaires.
L’intervenant a mis l’index sur l’éclatement du champ syndical en affirmant que le multipartisme et la diversité idéologique sont quelque chose de positif, alors que la diversité syndicale « est un crime ».