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Les conseils nationaux des deux centrales syndicales se sont réunis simultanément, samedi, lors d’une session extraordinaire pour débattre d’une seule proposition : organiser une marche le 31 mars 2013 à Rabat.
« Nous avons décidé dans le cadre de la coordination avec la CDT de proposer aux conseils nationaux qui se réunissent simultanément d’organiser une marche nationale de protestation à Rabat le 31 mars 2013 et ce, pour contrecarrer le gouvernement qui fait litière des droits et des libertés syndicales, bafoue le droit de grève à travers les prélèvements sur les salaires des grévistes, piétine la dignité des salariés et des fonctionnaires, et vide le dialogue social de tout contenu », précise le rapport du Bureau central de la FDT présenté aux membres du Conseil national.
« Notre analyse, poursuit le rapport, de la conjoncture politique marquée par le déséquilibre du rapport de force en faveur des conservateurs, nous a contraints de coordonner avec la CDT en vue de préserver les acquis de la classe ouvrière, réaliser la justice sociale et défendre les valeurs du progrès, la démocratie et la modernité ». Et d’ajouter : «Nous saluons, dans ce sens, l’initiative du Bureau politique de l’USFP de se réunir avec notre syndicat au siège central (de la FDT) pour examiner la situation sociale alarmante qui nécessite l’unité de la lutte syndicale en vue de contraindre le gouvernement à répondre aux revendications des salariés ».
En plus de la répression des libertés syndicales, les deux centrales déplorent l’absence de toute volonté politique de la part de l’Exécutif présidé par le PJD de mettre en application l’accord du 26 avril 2011, surtout que certaines dispositions dudit accord n’auront aucune incidence sur le budget de l’Etat.
Il s’agit par exemple de la réforme du mode d’élection des commissions paritaires, la ratification de la Convention internationale n°87 relative à la liberté syndicale, et la suppression de l’article 288 du Code pénal, entre autres.La FDT a appelé, dans un communiqué du conseil national, le gouvernement à ouvrir «un dialogue tripartite réel en tant que mécanisme efficace pour institutionnaliser le dialogue social et ce, conformément aux conventions de l’OIT », et également à appliquer l’accord du 26 avril signé avec les syndicats et le gouvernement Abass El Fassi en 2011.
Depuis plusieurs mois, les deux centrales syndicales coordonnent leurs actions pour contrecarrer le gouvernement actuel et ses plans antisociaux qu’il compte imposer au peuple marocain dont notamment la réforme de la Caisse de compensation et la réforme des caisses de retraite. Au cours de la réunion du conseil national de la FDT samedi dernier, plusieurs voix ont appelé à unifier les deux syndicats en une seule centrale syndicale.