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A l’instar des autres centrales syndicales, elle revendique notamment l’amélioration des traitements, salaires et SMIG ; l’augmentation des allocations familiales; la protection des libertés syndicales ; l’institutionnalisation des négociations collectives; la généralisation de la couverture médicale; la réforme du régime des caisses de retraite et la baisse de l’impôt sur le revenu. Elle demande également la satisfaction immédiate des revendications légitimes de l’ensemble des salariés du secteur privé et des fonctionnaires du secteur public et des collectivités territoriales.
Entre autres revendications de la FDT figurent aussi la promulgation de la loi régissant les syndicats, le refus de porter atteinte à la gratuité de l’enseignement public, le recours à la contractualisation et la révision du projet de la loi organique sur le droit de grève et la mise en œuvre du reliquat des dispositions de l’Accord du 26 avril 2011.
Déterminée à faire de cette journée une autre étape importante dans sa lutte contre la sourde oreille de l’Exécutif quant à son cahier revendicatif, la FDT appelle l’ensemble de ses militants à adhérer massivement à toutes les marches qu’elle compte organiser dans les différentes villes.
A rappeler dans ce sens que le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, avait dernièrement rencontré les centrales syndicales les plus représentatives, à savoir l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) et l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM).
Lors de cette entrevue, il leur avait proposé un programme visant à engager un dialogue tripartite à travers trois commissions thématiques en vue d’aboutir à un accord étalé sur trois ans.