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Les décisions en question entrent dans le cadre du nouvel accord social signé jeudi dernier, par le gouvernement, trois syndicats, à savoir l’UMT, l’UGTM et l’UNTM et la CGEM.
S'étalant sur trois ans (2019-2021), cet accord repose sur sept axes fondamentaux (Voir notre édition du samedi 27 avril 2019) et prévoit une augmentation générale des salaires des fonctionnaires des administrations publiques, des collectivités territoriales et des salariés des institutions publiques à caractère administratif, ainsi qu’une augmentation des allocations familiales.
Pour le secrétaire général de la FDT, Abdelhamid Fatihi, ce n’est pas assez. D’ailleurs, il a récemment assuré avoir décidé de boycotter les festivités de la fête du travail. Une décision qu’il argumente ainsi : « Nous avons décidé de boycotter cette fête pour protester contre l’échec du dialogue social ». Et d’ajouter : «Le gouvernement est tenu de donner des signaux positifs au niveau des libertés syndicales, de l’augmentation des salaires et de trouver des solutions aux problèmes dans plusieurs secteurs tels que l’enseignement et la santé. »
Dans cette même lignée, il a fait le parallèle entre la détérioration du pouvoir d’achat et les augmentations consécutives des prix, comme un argument qu’il a brandi pour justifier le mécontentement de la classe ouvrière mais aussi la tenue de ladite marche de protestation qui a été décidée, selon lui, bien avant le nouvel accord social. Un accord sur lequel le secrétaire général de la FDT porte un regard réprobateur : «Cet accord encourage une paix sociale gratuite. Il n’apporte aucune nouveauté à même de réjouir les ouvriers et les travailleurs », a-t-il indiqué. Puis de préciser : « Cet accord ne fait pas les affaires de la cause syndicale. Au contraire, il appauvrira son pouvoir de négociations dans les années à venir, années au cours desquelles la crise des travailleurs s’accentuera ».
Et pour cause, toujours d’après Abdelhamid Fatihi, les augmentations de salaires prévues dans le nouvel accord social ne permettront même pas de couvrir les prélèvements effectués dans le cadre de la réforme qui a visé la CMR. Idem pour le secteur privé où elles ne pourront rattraper l’augmentation des prix ».