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«Le bureau central exprime son étonnement à propos de cette décision injustifiée et attentatoire à la Constitution et à la loi. C’est une flagrante atteinte aux libertés syndicales et un retour à l’arbitraire et à la restriction de l’action syndicale sérieuse et responsable», a martelé la FDT dans un communiqué rendu public dimanche.
La FDT a également considéré que la décision des autorités locales de Khouribga va à l’encontre « du choix démocratique qui constitue l’une des constantes de la nation ». Et la même source d’ajouter : « Le bureau central considère l'interdiction comme une atteinte à tous les membres de la FDT dans l'exercice de leur droit constitutionnel d’encadrement et de défense des revendications justes et légitimes de la classe ouvrière et à leur centrale syndicale en tant qu'organisation travaillant dans le cadre de la loi et de la responsabilité et contribuant aux côtés des autres forces nationales et démocratiques à la défense des grandes orientations de notre pays ».
Cette interdiction ne semble pas dissuader la FDT qui a confirmé la poursuite de son programme de protestation, tout en appelant les sections de la FDT des autres régions à continuer la mobilisation avec les salariés pour que les autres marches régionales programmées soient couronnées de succès. Ce programme, a précisé le communiqué, sera suivi par un mouvement de protestation au niveau national.
Par ailleurs, la FDT a réitéré son refus de l’offre gouvernementale proposée dans le cadre du dialogue social, en la considérant en deçà des revendications des salariés et « une dépréciation de leur sacrifice et de leur rôle dans la société ».
Il convient de rappeler que la FDT avait organisé récemment une marche au niveau de la région Fès-Meknès.
Dans un entretien accordé à Libé, le secrétaire général de cette centrale syndicale, Abdelhamid Fatihi, avait expliqué les raisons qui ont poussé la FDT à organiser des marches régionales de protestation. Tout d’abord, parce que les acquis sociaux des employés et des salariés sont bafoués depuis plus de 7 ans, les salaires sont gelés alors que le dialogue social est paralysé. Pis encore, des mesures prises ont porté atteinte aux intérêts des salariés et des employés. En plus, durant la même période, le pouvoir d’achat de larges catégories sociales a fortement chuté à cause des augmentations successives des prix des produits de consommation et du carburant qui ont atteint des seuils intolérables. L’autre raison réside, selon Abdelhamid Fatihi, dans le comportement du gouvernement envers le mouvement syndical en bafouant tous les acquis du dialogue social accumulés depuis des années. “Avant 2012, ce dialogue se déroulait en deux sessions (avril et septembre) et on parvenait souvent à des accords, du fait que le dialogue était institutionnalisé. Mais sous le gouvernement précédent, tous ces acquis ont été piétinés”, a-t-il souligné.