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Affaibli par la maladie et souvent absent, Mohamed Abdelaziz doit démissionner pendant le prétendu congrès du Polisario, prévu pour le mois de décembre prochain dans le camp de Tindouf dans les confins du Sahara algérien. En prévision de cette démission, Mohamed Abdelaziz et pour préparer l’opinion publique à cette éventualité, avait déclaré, lors d’une réunion de la commission préparatoire dudit congrès, qu’il fallait penser à élire un nouveau président. Il avait, toutefois, omis de souligner que la DRS avait déjà statué sur sa remplaçante.
Ainsi, affirme Mahjoub Salek et bien avant la déclaration de Mohamed Abdelaziz, l’Algérie qui tient à renforcer sa présence dans les camps agités ces derniers temps par les mouvements de dissidence, n’est pas allée très loin. Il fallait que les choses restent dans la famille. Il n’y a donc pas mieux et plus sûr que l’Algérienne Khadija dont le dévouement et la fidélité à l’Algérie ne peuvent être mis en doute, pour succéder à son mari, atteint d’un cancer du poumon et usé par l’exercice sans partage du pouvoir.
Cette confirmation de la part du chef de Khatt Achahid concorde avec ce que rapporte le portail ‘’Middel East Online’’ qui a souligné que l’Algérie craint l’arrivée d’un successeur de Mohamed Abdelaziz, qui risquerait de bouleverser la ligne de conduite générale dictée par les généraux algériens et observée jusque-là, notamment en ce qui concerne le référendum pour l’autodétermination, principal cheval de bataille d’Alger.
Cette décision d’Alger d’imposer l’épouse de Mohamed Abdelaziz, à la tête du Polisario, est un défi face à la volonté des Sahraouis qui nourrissent l’espoir de voir partie le chef inamovible. Départ qui, selon Mahjoub Salek, pourrait se traduire par un partage équitable des aides humanitaires et un desserrement de l’étau du Polisario qui les empêche, par la force, de regagner la mère patrie. Mahjoub Salek a, par la suite, exprimé sa conviction que s’ils avaient le choix, les Sahraouis parqués dans les camps de Tindouf, opteraient pour la proposition marocaine d’autonomie. Il a souligné que la participation de Sahraouis, jusque-là connus pour être des séparatistes, aux élections marocaines est considérée comme une approbation de la position marocaine vers une autonomie. Position qui, selon lui, traduit celle de tous les Sahraouis qui aspirent à mettre fin à leur calvaire et recouvrer leur droit à la liberté.