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«L’administration continue à faire la sourde oreille à nos revendications légitimes qui ne datent pas d’aujourd’hui », nous a déclaré Mohammed Mellakh, membre du secrétariat exécutif relevant du SNCF. Et de poursuivre : «L’administration bloque encore nos demandes concernant la protection juridique du personnel via l’opérationnalisation du rôle des conservateurs généraux, de l’inspection générale et celui de l’avocat de l’Agence chargé de défendre les salariés poursuivis. Cette même administration fait régner l’opacité sur les primes et l’évaluation annuelles, ainsi que sur la retraite complémentaire».
Mais, il n’y a pas que cette seule administration qui a été pointée du doigt, le ministère des Finances l’a également été. En fait, le personnel en grève estime que ce département refuse encore de donner son aval à l’augmentation des salaires alors que l’Agence jouit d’une semi-autonomie financière. «Personne ne sait pourquoi ce ministre bloque ce dossier alors que le conseil d’administration de l’Agence a donné son accord. Ceci d’autant plus que cette hausse de salaire n’aura aucun impact sur la Trésorerie générale puisque l’Agence est le deuxième pourvoyeur de l’Etat en recettes après l’OCP avec 300 milliards de centimes».
Les conditions de travail du personnel ont également été critiquées. «Le personnel assume ses missions dans des conditions lamentables puisqu’il travaille dans des bureaux dépourvus de moyens et logistique nécessaires. En fait, 60% des ordinateurs utilisés ont 10 ans d’âge et les bureaux en ont plus de 17», nous a affirmé notre source.
Une autre source proche de dossier nous a confié sous le sceau de l’anonymat que le management continue à gérer le personnel comme s’il travaillait encore au sein d’une administration publique alors que l’agence a aujourd’hui un nouveau statut qui lui permet une certaine autonomie. «Le personnel est confiné dans des espaces qui ne respectent pas les standards internationaux alors que l’administration a les moyens pour améliorer cette situation», nous a-t-elle déclaré. Et de poursuivre : «Ceci d’autant plus que ce personnel subit des pressions qui sont souvent à l’origine des erreurs et fautes commises dans un contexte marqué par l’usage de faux, de la falsification et par l’existence de mafias foncières. Le personnel a de plus en plus peur de faire son travail correctement sans parler du fait que ces salariés fournissent des efforts sans contrepartie».
Ce malaise social va-t-il se poursuivre ? «Le ministère de l’Agriculture est entré en ligne et il y a eu plusieurs appels de la part de l’administration pour qu’on suspende notre mouvement mais je crois qu’il est trop tard. Ceci d’autant plus qu’on n’a plus confiance en cette administration puisqu’il lui aurait été facile de répondre favorablement à nos revendications il y a longtemps mais l’administration a laissé la situation pourrir et le problème a pris des proportions de plus en plus grandes», nous conclu Mohammed Mellakh.